Niveau des tests : 9/10 La présence de Maelis offre un bonus de +1 sur tous les lancés
Le Conseil des Gardiens de Terran n’avait pas tardé à agir. Des rapports inquiétants en provenance des terres d’Eclatia décrivaient l'ouverture d'un portail noir aux abords de Sombrevallon, un village autrefois prospère, aujourd'hui en proie à une corruption grandissante. Le phénomène semblait s’étendre, souillant les bois alentour et déstabilisant les énergies naturelles, provoquant la colère et la souffrance des créatures de la forêt. Un déséquilibre trop grand pour être ignoré.
Lenaniël, druidesse aux talents prometteurs, avait été convoquée. Son affinité avec la nature, tout particulièrement avec les animaux, la destinait à cette mission. Mais en raison de la gravité de la situation, il avait été décidé qu’elle ne partirait pas seule. Maelis Velombrune, une druidesse aguerrie, l’accompagnerait pour cette enquête. Connue pour son calme, sa sagesse et sa maîtrise des énergies naturelles, Maelis serait à la fois guide et protectrice pour Lenaniël.
Après plusieurs jours de marche à travers les terres boisées d'Aéloria, les deux femmes s’approchaient enfin de Sombrevallon. La forêt autour d’elles commençait déjà à trahir les effets de la corruption. Là où les arbres étaient autrefois verts et majestueux, ils étaient désormais dépouillés et tordus, comme si une force invisible les rongeait de l’intérieur. Des champignons noirs et gluants parsemaient les troncs, dégageant une odeur fétide. L’air, chargé de moisissures et d'humidité, était lourd à respirer.
Le silence pesait. Aucun oiseau ne chantait, aucun insecte ne bourdonnait. Seuls les bruits de leurs pas, brisant les branches mortes sous leurs pieds, troublaient l’atmosphère. Lenaniël sentait un poids croissant dans sa poitrine, une tension difficile à expliquer, mais Maelis avançait avec une assurance implacable, comme si cette désolation n’était qu’un autre obstacle à surmonter dans la longue vie qu'elle avait consacrée à la protection de la nature.
« Le portail est proche, » murmura Maelis, ses yeux fixant l'horizon voilé de brume. Ses traits sévères se creusaient davantage à mesure qu’elles s'approchaient de leur destination.
Maelis était une figure impressionnante. Drapée dans une longue cape de voyage aux teintes de terre et de mousse, elle portait un bâton gravé de runes anciennes, symbole de son lien profond avec Terran, le dieu de la nature. Ses cheveux argentés ondulaient légèrement sous les bourrasques qui s’abattaient sur la forêt. En silence, elle murmurait parfois des prières, adressées au dieu Terran pour demander guidance et force face à ce mal obscur.
Après plusieurs heures de marche à travers des sentiers de plus en plus désolés, les deux druidesses atteignirent enfin les abords de Sombrevallon.
Le village, jadis vivant, n’était plus qu’une ombre de lui-même. Les chaumières, aux toits effondrés, semblaient abandonner toute résistance face aux éléments. Les champs autrefois fertiles étaient devenus des étendues de terre noire et fissurée, et des silos éventrés laissaient échapper des grains pourris, moisis par le temps et l’abandon. Le parfum de la mort et de la décomposition flottait dans l'air, laissant une trace amère dans la gorge de Lenaniël.
Plus inquiétant encore, une faible lueur, étrange et pulsante, s'échappait d'une clairière au centre du village, où se dressait le portail noir. Ses contours étaient flous, comme s'il oscillait entre ce monde et un autre, et une énergie sombre s’en dégageait, tordant l’air autour de lui dans des mouvements chaotiques.
« Le voilà, » souffla Maelis, son regard durci par l'expérience, mais la méfiance clairement lisible dans ses yeux. « Ce portail est plus puissant que ce que je redoutais. Il n'a pas seulement ouvert une faille vers un autre plan... Il attire ici toutes sortes de créatures. Des êtres de cauchemars... des choses que la nature elle-même rejette. »
À cet instant, un bruissement dans la forêt attira l'attention de Lenaniël. Une silhouette obscure, tapie à l’orée des arbres, observait les deux femmes. Une créature grande, à moitié dissimulée par les ombres, ses yeux rouges brillant d'une lueur malveillante. Elle disparut en un instant, se fondant dans la noirceur de la forêt corrompue.
Maelis fronça les sourcils. « Elles rôdent. Les bêtes des ténèbres... Elles se rapprochent. »
La druidesse expérimentée ferma les yeux un instant, posant une main sur son bâton. Lenaniël sentit les énergies naturelles s'agiter brièvement autour de Maelis, comme si la forêt cherchait à se réveiller sous son appel silencieux. Mais ici, le pouvoir naturel était affaibli, et même Maelis peinait à puiser dans les forces du sol dévasté.
« Nous avons plusieurs choix devant nous, Lenaniël, » dit Maelis en se tournant vers elle, le regard grave. « Le portail doit être investigué, c’est indéniable, mais ces terres sont dangereuses. Avant de prendre une décision, il nous faut évaluer la situation avec prudence. »
Les choix de Lenaniël :
1. Explorer le village – Peut-être que des survivants se cachent encore dans les ruines de Sombrevallon. En les trouvant, vous pourriez obtenir des informations précieuses sur les créatures et sur ce qui a précipité l'ouverture du portail.
2. Approcher directement le portail – En tant que Gardiennes de Terran, la priorité est de comprendre la nature de cette faille et, si possible, de commencer à chercher un moyen de la refermer avant que d'autres horreurs ne surgissent de l’autre côté.
3. Chercher des signes dans la forêt corrompue – La forêt autour du village est aussi touchée par cette corruption. Explorer ses profondeurs pourrait révéler l'origine du mal ou peut-être des indices sur des solutions que la nature elle-même peut offrir.
L’espoir d’une délivrance éveille un peu plus l’esprit de l’homme, par contre, cela irrite l’entité. Lena perçoit son influence dans la forêt qui semble relayer sa désapprobation. L’urgence se fait sentir, alors elle fait signe à son interlocuteur de la suivre jusqu’au cercle druidique. Elle espère qu’aucun danger mortel ne se dressera sur leur route, même si cela parait illusoire de croire que l’entité va se laisser faire sans réagir.
La forêt semble respirer d’une vie hostile, chaque ombre devenant le prolongement de la volonté de l’entité irritée. Les arbres, si familiers, sont désormais méconnaissables : leurs branches tordues se penchent vers Lenaniël et l’homme avec une malignité palpable, leurs écorces sombres marquées de veinules sinistres qui pulsent au rythme d'une énergie malsaine. Autour d’eux, la nature elle-même s’éveille contre leur avancée, leurs pas soulevant un brouillard bas qui semble gorgé de murmures, de chuchotements terrifiants.
Un frisson glacé parcourt l’échine de Lenaniël alors qu'elle perçoit les présences spectrales qui rôdent dans le sous-bois. Des échos d’ombres, à peine visibles, glissent entre les troncs, laissant derrière elles une traînée de froid et de désespoir. Par moments, des yeux rouges et incandescents luisent brièvement dans les fourrés avant de disparaître. La colère de l’entité s’est incarnée dans ces ombres, qui avancent en silence, avides de les ralentir, voire de les empêcher d’atteindre le sanctuaire druidique.
Malgré cela, une lueur fragile éclaire l’horizon : le cercle druidique, ce point de lumière pure, est à portée de vue, comme un phare de tranquillité dans cette mer d'obscurité. La lueur du sanctuaire est douce et réconfortante, contrastant vivement avec les teintes lugubres de la forêt. Lenaniël sent les énergies du cercle émaner jusqu’à elle, comme un appel rassurant à presser le pas, à ne pas céder à la peur. Ce lieu pourrait être leur salut, mais la distance à franchir reste périlleuse.
L’homme, titubant derrière elle, peine à avancer. Sa respiration est rauque, oppressée par le poids de l’influence de l’entité qui pèse sur lui comme une brume invisible. Son visage, pâle et creusé par la fatigue, trahit une lutte intérieure, une faiblesse qu’il tente de cacher mais qui le ralentit. Il vacille, hésitant entre suivre Lenaniël et céder à l’attrait de cette voix qui murmure encore dans son esprit.
Les Choix pour Lenaniël : 1 - Invoquer l'esprit de la terre (utilisation de la compétence) : En tendant ses mains vers le sol, elle pourrait appeler les esprits de la terre à former une barricade vivante derrière eux.
2 - Accélérer le pas, au risque d'avoir le pas moins sûr (test d'agilité)
3 - Faire face aux échos de l’entité : Si elle choisit de se retourner pour affronter ces ombres qui les suivent, elle pourrait briser temporairement leur lien avec l’entité. Un combat risqué, qui épuiserait aussi bien sa force que son esprit, mais pourrait lui permettre de tenir l’influence maléfique à distance suffisamment longtemps pour arriver au cercle druidique en sécurité. (combat contre les échos de l'entité)
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
La forêt reflète l’hostilité de l’entité, cherchant à entraver la progression de Lena et de son compagnon d’infortune. Des spectres font leur apparition, s’avançant vers eux et la druide accélère le pas même si ses craintes sont renforcées par toutes ces manifestations. Mais elle voit leur destination et ne perd pas espoir, elle perçoit la magie qui émane du cercle druidique, ce qui renforce sa détermination. Elle tourne régulièrement la tête vers l’homme pour s’assurer qu’il la suit, elle constate son état de fatigue et la difficulté que semble peser l’influence de l’entité.
Elle doit protéger leur progression, alors elle décide de faire appel aux esprits de la terre pour les aider dans leur entreprise.
Tout autour d’eux, le sol commence à frémir, et de petites fissures s’ouvrent, laissant apparaître des éclats de lueurs verdoyantes : des esprits terreux, vénérables protecteurs de ces bois.
Les racines des arbres alentours se mettent à bouger, créant un chemin dégagé devant eux, tandis que derrière, elles s’emmêlent pour former une barrière vivante contre les ombres qui les pourchassent. La végétation s’épaissit, et des murs de mousse et de branches s’élèvent comme un rempart naturel pour ralentir les serviteurs de l’entité. La forêt elle-même semble se dresser en protection, chaque arbre, chaque liane répondant à l’appel de Lenaniël pour aider à leur progression.
L’homme, toujours titubant, observe la scène avec une expression de crainte mêlée d’admiration. Il avance péniblement, encouragé par l’énergie apaisante qui émane de la nature autour de lui. Le sol, désormais couvert de racines moelleuses, adoucit chacun de ses pas, lui permettant de suivre Lenaniël sans trébucher.
Mais malgré cette aide bienveillante, Lenaniël sent que la corruption lutte pour pénétrer la protection qu’elle a invoquée. Par endroits, des branches meurtries tentent de se frayer un passage à travers les racines protectrices, et une tension sourde monte dans l’air, comme un grondement silencieux. Elle sait que cette protection n’est que temporaire : l’entité s’acharne et envoie ses énergies pour briser cette barrière naturelle.
Après une marche éprouvante sous la protection des esprits de la terre, Lenaniël et son compagnon émergent enfin des ombres menaçantes de la forêt. Devant eux s’étend le cercle druidique : un espace sacré, entouré de hauts menhirs gravés de runes anciennes et couvert de végétation lumineuse qui pulse d’une énergie apaisante. Des druides en robes vertes et brunes s’affairent déjà, alertés par l’appel de Lenaniël, et plusieurs d'entre eux se hâtent de les accueillir.
L’homme, vacillant et pâle, est pris en charge par deux druides qui l’aident à s’allonger sur une pierre lisse entourée de symboles gravés. L’énergie qui imprègne cet endroit sacré semble immédiatement repousser les ombres qui s’étaient accrochées à lui, mais il reste sous l’emprise visible de la corruption. Son souffle est court, ses yeux marqués par la douleur, mais il fixe Lenaniël avec une lueur d’espoir, un dernier éclat de lucidité.
L’archidruide Talir, une figure imposante dont l’âge se lit dans les rides profondes et le regard pénétrant, s’approche. Drapé dans une robe verte tissée de symboles naturels et portant un bâton incrusté de cristaux, il se tient droit et calme. Sa voix résonne dans le silence respectueux des autres druides qui l’entourent.
"Lenaniël," commence Talir, en la fixant d’un regard qui semble scruter son âme. Même s'il n'a jamais vue la guérisseuse, il semble pourtant la connaitre. "Ton arrivée ici a attiré les esprits de la terre en notre faveur. Ils nous guideront, mais il nous faudra la force de chacun pour affronter l’empreinte ténébreuse de cette entité. Tu te tiendras à mes côtés pour renforcer notre lien avec la nature, tout en stabilisant l’esprit de cet homme."
Les autres druides se rassemblent, formant un cercle autour de l’homme corrompu. Une mélopée s’élève, un chant ancien qui invoque les forces naturelles et les esprits des bois. Le chant des druides intensifie les énergies vibrantes du cercle, et chaque note semble faire frémir la pierre sous leurs pieds, résonnant dans l’air comme un souffle profond de la forêt elle-même.
Talir lève les mains et guide Lenaniël vers un point du cercle, où elle sent l’énergie converger. Aux côtés de l’archidruide, elle puise dans cette puissance naturelle, concentrant son esprit pour harmoniser son énergie avec celle des autres druides et du cercle.
"Les ténèbres ne se retireront pas sans résister," avertit Talir d’une voix basse mais déterminée. "Prépare-toi, car elles chercheront à troubler nos liens et à s’accrocher aux esprits faibles. Si tu sens l’emprise de l’entité grandir, attire-la vers moi, et je tenterai de briser son influence"
Les Choix pour Lenaniël : 1 - Renforcer le rituel en canalisant l’énergie de la terre : En puisant dans les énergies naturelles, Lenaniël peut tenter d’augmenter la stabilité du cercle. Cette tâche est cruciale pour ancrer le rituel afin de repousser l'entité l’entité mais au détriment de l'homme.
2 - Stabiliser l’esprit de l’homme pendant le rituel : Lenaniël peut focaliser son attention sur l’homme, cherchant à apaiser son esprit et à renforcer sa volonté, pour éviter que l'entité ne regagne le contrôle sur lui.
3 - Observer et repérer les failles dans l’influence de l’entité : En restant attentive aux signes, Lenaniël pourrait percevoir les points faibles dans l’emprise de l’entité. Cette observation pourrait révéler des indices sur la nature de l’entité, et la manière de rompre définitivement le lien. (test intelligence)
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Les esprits de la nature répondent à son appel, ce qui leur permet de rejoindre le cercle où les attendent d’autres druides. Lorsque l’archidruide s’adresse à elle, Lenaniël s’incline légèrement en signe de respect tout en écoutant ses propos et sa mise en garde. Elle se place à l’endroit indiqué et sent l’affluence d’énergie. Alors elle se concentre dessus, se connectant à ce flux pour contribuer à l’action de ses comparses. Elle porte son attention sur l’entité et tâche de trouver les failles qui leur permettraient de libérer l’homme de son influence.
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'Dé de test' :
Jeu 7 Nov 2024 - 22:07
Lumara
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La quête de l'inconnu
Niveau des tests : 9/10
Echec !
Lenaniël tente de plonger son esprit dans les énergies sombres qui lient l'homme à l'entité, cherchant une faille, une faiblesse dans cette emprise. Pourtant, dès qu’elle s’approche de cette essence obscure, elle se heurte à une résistance froide et implacable. L’entité semble sentir son intrusion, et une vague d’énergie malveillante émane de l'homme, repoussant ses efforts. Lenaniël perçoit un éclat de rage et de mépris dans cette force qui la pousse en arrière, comme une marée sombre qui la noie dans des images de désolation et de mort.
Autour d’elle, les autres druides, absorbés dans leurs propres incantations, ne semblent pas remarquer sa difficulté. L’archidruide, au centre du cercle, lève les bras et appelle la lumière des anciens esprits pour renforcer le rituel. Lenaniël sent l’urgence, et elle sait que si elle n’arrive pas à percer cette barrière, l’entité pourrait renforcer son emprise sur l'homme et entraver le rituel en cours.
Le monde autour de Lenaniël s'efface soudainement dans un éclat de lumière aveuglante. Elle se sent aspirée, comme happée hors du temps et de l’espace, son esprit détaché de son corps, flottant dans une dimension où tout semble irréel, brumeux, comme une peinture aux contours flous et mouvants. Les couleurs autour d’elle oscillent entre des teintes de pourpre profond et de vert émeraude, et des éclats dorés tracent des lignes de lumière dans l’obscurité ambiante.
Devant elle, se tient l’entité elle-même, une silhouette imposante et éthérée, dont les contours changent sans cesse. Ses yeux, des puits d’ombre infinie, se fixent sur Lenaniël avec une intensité déstabilisante. La forme semble à la fois immense et insaisissable, comme si elle était partout et nulle part. Sa voix résonne sans bouche visible, pénétrant directement dans l’esprit de la druidesse.
"Lenaniël," murmure l’entité, sa voix s’étirant en échos mystérieux. "Pourquoi t’opposes-tu à ce qui est inévitable ? Ce monde est voué à la ruine, il s’éteindra sous le poids de sa propre corruption. Je n’apporte pas la mort... Je promets la paix. Une paix où le mal ne renaîtra plus, une paix sans lutte ni souffrance."
Autour d’elle, des visions éclatent brièvement : des images d'un Aéloria dévasté, des paysages désertiques où rien ne vit, des cités en ruines où seul le silence règne. Mais au milieu de ces visions apocalyptiques, l’entité projette également des images de calme absolu, de silence, de terres rendues à la nature, pures et vierges, sans le tumulte de la civilisation.
"Joins-toi à moi, druidesse. Tes pouvoirs pourraient être un instrument de renouveau, le point de départ d'un monde enfin délivré de ses chaînes. Regarde, même les forces de la nature, que tu chéris tant, penchent vers cette purification..."
Le regard perçant de l’entité semble sonder son âme, comme si elle cherchait à la convaincre, à puiser dans ses doutes et ses hésitations. La lumière autour d’eux devient plus instable, presque oppressante, laissant Lenaniël suspendue entre l’immensité de l’entité et le murmure familier de la terre, quelque part en elle.
La druidesse sait que sa prochaine réponse sera cruciale, qu'elle peut infléchir le destin de ce dialogue étrange, de cet affrontement mental et spirituel où chaque mot pourrait la lier plus étroitement à l'entité ou la libérer de son emprise.
Choix : 1 - Répondre à l'entité (choix de réponse libre) 2 - Tenter de sortir de cet endroit au risque de laisser l'entité s'infiltrer dans ton esprit (test de constitution)
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
L’entité résiste à sa tentative d’en savoir plus pour pouvoir l’expulser. Et c’est la chute pour Lenaniël. Elle est emportée dans ce tourbillon qui l’amène dans un lieu singulier où se dresse cette ombre qui s’adresse à elle. Cette dernière cherche à la convaincre de la rejoindre, usant d’images pour illustrer son offre.
Lena regarde avec un air soucieux cet avenir qu’il dépeint, un air qui se teinte de tristesse face à la vision de ce monde sans violence et de paix durable. Certes, la nature a repris ses droits mais à quel prix ? Les humains et les autres peuples sont peut-être corrompus néanmoins, à ce jour, Lena reste persuader qu’il est encore possible d’infléchir cette route que l’entité affirme prise par Aéloria. Au-delà d’être une partisane de Terran, elle est pour la préservation de l’équilibre, parfois fragile. Elle porte son regard sur l’entité, fixant ses yeux insondables.
- Un monde aussi vide n’est pas l’image que j’ai de l’avenir. Je suis pour le maintien de cet équilibre qui se nourrit des différentes forces de ce monde, que ce soit la lumière ou l’ombre, les éléments naturels ou bien la civilisation. Et même si nous nous sommes engagés sur une voie qui nous conduirait vers notre destruction, je ne peux pas cautionner l’élimination pure et simple du genre humain. Il est toujours possible de faire évoluer les choses même si ce sera difficile…
Peut-être un brin idéaliste pour le coup, la druide affirme ainsi sa position face à l’entité, elle ne rejoindra pas cette croisade où les peuples n’ont pas leur place. La disparition est une solution de facilité, bien que jugée nécessaire par son interlocuteur. D’ailleurs, a-t-elle affaire à une divinité ? Ou bien à autre chose ? En tout cas, quelque chose avec suffisamment de pouvoirs pour modifier le cours de l’histoire. Ces questions lui brulent les lèvres, mais elle les retient, plutôt attentive aux réactions de cette entité, se préparant à y faire face.
Les contours de l’entité se fondent et se reforment sans cesse, comme un mirage insaisissable. Elle semble à la fois proche et distante, une présence qui flotte entre les mondes. Une voix résonne alors, douce mais froide, une cascade de murmures superposés, comme si plusieurs êtres s’exprimaient d'une même source.
"Tu parles d’équilibre, et tu crois comprendre ce que cela signifie," dit l’entité, chaque mot résonnant dans l’air comme une cloche lointaine. "Pourtant, le cycle que tu cherches à préserver est déjà terni. Ce monde est devenu sourd à l’harmonie qu’il clame vouloir maintenir. Pourquoi persistes-tu à vouloir sauver ce qui est déjà condamné par ses propres actions ?"
L’espace autour d’eux se métamorphose brièvement, laissant apparaître des visions fugaces de lieux inconnus, où des civilisations prospèrent dans une lumière douce, mais où d’autres sont enveloppées d’ombres dévorantes. La nature elle-même semble se tordre, ployant sous des énergies discordantes.
"L’équilibre… N’est-il pas aussi fragile qu’une toile, soumise aux caprices du vent ?" poursuit l’entité. "Je suis chargé d’observer, de peser le cours des mondes… et d’agir lorsque le désordre devient le plus grand danger."
Elle marque un silence, comme si elle sondait l’âme de Lenaniël elle-même, cherchant à comprendre l’étincelle qui la pousse à défier cette fatalité.
"Pourquoi vois-tu encore une possibilité de rédemption là où il n’y a que des cendres ?"
Alors que l’entité poursuit son discours, des images brutales envahissent l’esprit de Lenaniël. Devant ses yeux défilent des scènes de batailles sanglantes, des armées s’entrechoquant, la clameur des armes résonnant comme un écho funeste. Les royaumes humains, autrefois prospères, se retrouvent dévastés, leurs murailles en ruines et leurs cités en flammes, tandis que des hordes barbares envahissent les terres, déferlant comme une tempête de violence incontrôlable.
Une vision saisissante lui apparaît : des villages elfiques réduits en cendres, des clairières autrefois luxuriantes souillées par le sang, des forêts millénaires mises à nu, leurs arbres abattus sans pitié. Elle distingue même des visages familiers parmi les victimes elfes, leurs expressions de douleur gravées à jamais dans le tissu de la mémoire. Les cris, le chaos, le désespoir – tout se mêle en un torrent de visions suffocantes qui la lient plus profondément à la souffrance de son peuple.
"Voilà ton équilibre, ton espoir de rédemption," murmure l’entité, la voix imprégnée d’un calme glacial. "Vois ce que les peuples font de ce monde, et comprends que chaque tentative d’union finit par s’effondrer dans la violence et la trahison. Ce cycle est une malédiction inscrite dans le cœur même des mortels."
Les visions continuent, montrant des générations de conflits qui se succèdent comme une roue sans fin. L’entité laisse alors un silence pesant, ses contours sombres frémissant légèrement.
"Pourtant, je te laisse une chance," dit-elle enfin. "Dis-moi, Lenaniël, comment penses-tu briser ce cycle de haine ? Comment crois-tu, toi, pouvoir réconcilier l’ombre et la lumière sans recourir à l’éradication que je propose ?"
Chaque mot semble s’insinuer dans son esprit comme un défi lancé aux fondements mêmes de ses croyances.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
L’échange est vraiment singulier, Lena a l’impression que ses sens lui jouent des tours entre les lumières et les murmures intriqués. La mouvance de l’entité ajoute à cet effet déstabilisant. Pourquoi persister ?
- Parce que je ne m’avoue pas vaincue, ni fataliste.
Son interlocuteur poursuit en soulignant la fragilité de l’équilibre, évoquant son rôle dans la préservation de ce cycle. La druide sent l’intensité de ce regard perçant qui semble vouloir mettre à nue son âme, une intensité qui l’incite à détourner le regard mais elle se retient et reste droite face à cet être d’un autre monde. Que des cendres… Les images viennent percuter son esprit et les lèvres de Lena se pincent face à ce sanglant spectacle. Tous ces mots, toutes ces visions alimentent l’argumentaire de l’entité et Lena finit par baisser la tête, triste et pensive. Qu’elle relève suite aux dernières interrogations. Que compte-t-elle faire ? Là, en cet instant, elle ne sait pas.
- Un grain de poussière peut enrayer des rouages, plusieurs peuvent mettre à mal toute une mécanique. Je crois en ces grains de poussières pour faire bouger le monde.
Des paroles certainement idéalistes, mais auxquelles Lena se raccroche. Elle ne veut pas que l’avenir proposé par l’entité se réalise sans combattre. Même si elle ne sait pas par où commencer…
Un silence plane dans cet espace irréel, pesant et menaçant, comme si l'entité elle-même jaugeait la réponse de Lenaniël, cherchant la moindre faille dans sa détermination. Les visions de destruction s'estompent lentement, ne laissant derrière elles qu’une brume sombre où subsistent les échos des batailles, comme des cicatrices ouvertes sur l'histoire.
"Les grains de poussière," murmure l'entité, sa voix résonnant avec un mélange de mépris et de fascination. "Si fragiles... et pourtant si obstinés. Des âmes comme toi se sont battues, génération après génération, croyant pouvoir freiner l'inévitable. La question demeure : pour combien de temps encore ? Et à quel prix, Lenaniël ?"
La brume autour d'elle prend forme, se condensant en silhouettes fantomatiques de guerriers et de rois, de mages et de druides, tous autrefois porteurs d'espoir et de convictions, tous écrasés par le poids de leur époque. Les visages éthérés se tournent vers elle, témoins silencieux de combats anciens, de sacrifices oubliés.
"Chaque grain de poussière est balayé par le vent, effacé par les siècles," continue l'entité d’une voix douce et glaciale. "Es-tu prête à porter ce fardeau ? À voir d’autres tomber autour de toi, à lutter sans fin pour ce que tu appelles équilibre, sachant que ce monde te répondra toujours par le chaos ?"
Elle sent dans la voix de l'entité une tentative de semer le doute, de l’épuiser par la perspective d’un combat incessant, sans issue claire. Mais derrière l'amertume perce presque une curiosité, comme si l’entité testait vraiment la profondeur de ses convictions, cherchant à comprendre pourquoi cette druide, ce "grain de poussière," refuse encore et toujours de s'abandonner au désespoir.
Chaque mot éveille en elle une rage tranquille, un désir de contredire ce destin. La brume se dissipe lentement, et l’intensité du regard de l'entité semble la défier, pénétrant jusqu’au fond de son âme.
"Soit," conclut l'entité, avec une lourdeur solennelle. "Montre-moi donc, druide d'Aéloria, ce que ces grains de poussière peuvent accomplir face à l'éternité."
L’ombre semble se retirer légèrement, laissant place à une tension palpable, une attente suspendue. La pression autour d'elle se relâche imperceptiblement, lui donnant un moment pour reprendre ses esprits et décider de sa prochaine réponse. Elle perçoit que l'entité a, pour l’instant, laissé une porte entrouverte, un mince espace où pourrait naître quelque chose d'inattendu…
Lenaniël émerge lentement de la transe imposée par l'entité. La lumière des lieux familiers du cercle druidique perce ses paupières, ramenant avec elle la sécurité de son monde. Elle cligne des yeux, son regard s'ajustant à la clarté retrouvée. Devant elle, l'homme, jadis possédé, est agenouillé, l'air hagard mais visiblement libéré. Les marques de la corruption ont quitté sa peau, et sa respiration, bien que faible, est redevenue régulière.
Autour d’eux, les druides qui ont mené le rituel de purification échangent des regards de soulagement. L’archidruide, droit et imposant, observe la scène avec gravité, percevant sans doute la trace de cette bataille spirituelle à laquelle Lenaniël vient de prendre part.
Le silence qui règne est lourd, comme si chacun s'attendait à ce qu'elle prononce les premiers mots, à ce qu'elle explique ce qu'elle a vu. L'entité qui pesait sur l'esprit de l'homme semble être partie, mais Lenaniël sent en elle un poids, une impression qu'il ne s'agit que d'un répit, une première escarmouche.
Les druides s'écartent un peu pour laisser Lenaniël s'approcher de l'homme. Lui-même semble perdu, se massant les tempes avec confusion, comme un dormeur qui peine à quitter les vestiges d’un cauchemar.
L'archidruide pose une main bienveillante sur l'épaule de Lenaniël et murmure, assez bas pour qu'elle seule entende :
"Ce n'était qu'une épreuve parmi tant d'autres. Ce que tu as vu est un avertissement. Veux-tu partager ce que cette entité t’a révélé ?"
Lenaniël se tient au bord de l'abîme de ce souvenir, le regard distant, encore imprégnée de la présence spectrale de l’entité. Les images de guerre et de destruction hantent encore son esprit. Elle réalise qu’elle devra sans doute faire face à des questions plus grandes que celles de ce simple portail.
Alors que le murmure des druides s’élève autour d'elle, elle sait qu’une décision l’attend : 1 - Révéler aux autres le poids de cette sombre vision 2 - Garder le secret de cette rencontre, pour préserver un équilibre déjà fragile.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Cet espace hors du temps est pesant, Lena le ressent dans les moindres fibres de son corps et de son esprit. Ses réponses apportent de nouvelles questions. Est-elle réellement prête pour tout cela ? Elle ne peut présager de l’avenir et du résultat des actions qu’elle pourrait mener pour essayer de changer cette funeste finalité. Alors elle hoche la tête, appuyant ainsi sa prise de position.
- Ils feront leur œuvre même si cela prend du temps…
Sa détermination semble avoir momentanément convaincue l’entité qui commence à se retirer, tout en la mettant à l’épreuve sur ses futurs choix. Lena cligne des yeux alors qu’elle retrouve le paysage du cercle druidique. Elle constate avec un soupir de soulagement que le rituel a fait son œuvre libérant l’homme de l’emprise de l’entité. Puis elle remarque les regards portés sur elle tandis qu’elle s’approche du chercheur.
- Est-ce que vous allez mieux ? Profitez de ce répit pour compléter votre savoir mais ne vous laissez plus influencer, d’accord ?
Elle parle d’une voix qu’elle veut réconfortante puis elle tourne la tête vers l’archidruide lorsqu’il pose sa main sur son épaule. Une épreuve, effectivement, elle garde des souvenirs bien précis de ces visions et ces échanges avec l’entité. Elle inspire avant de répondre au sage sur le même ton.
- Je dois en savoir plus, je dois comprendre ce qu’il se passe pour pouvoir vous donner un maximum d’informations sur les épreuves qui nous attendent.
Lenaniël fait le choix de ne pas partager le poids de ce destin, mais ce n’est que le début, il faudra bien constituer une défense face aux sombres jours qui les attendent.
L’archidruide hoche doucement la tête, percevant la détermination dans le regard de Lenaniël. Il sait qu’elle porte en elle une connaissance lourde, une vision de l’avenir qu’elle n’est pas encore prête à partager. Ses yeux s’assombrissent, une lueur d’inquiétude traversant son regard, mais il ne pose pas de questions supplémentaires. Le silence parle pour lui ; il comprend la gravité de ce qu’elle a affronté.
L’homme libéré de l’influence de l’entité observe Lenaniël avec une expression de reconnaissance mêlée de confusion. Son souffle est plus stable, et bien que des traces de son tourment restent visibles dans ses yeux, il semble apaisé. Ses mains tremblent légèrement alors qu’il acquiesce aux mots de Lenaniël.
"Oui… Je ferai attention," murmure-t-il, encore ébranlé par la force de l’influence qui l’avait manipulé. "Merci… pour tout."
L’archidruide, sentant l’urgence dans ses paroles, la mène vers les profondeurs du cercle, où d’anciens manuscrits et parchemins reposent, précieux témoins des époques passées. Ces documents pourraient contenir des indices, des traces des forces anciennes qui pourraient bien être à l’œuvre dans ce conflit à venir.
"Que la sagesse des anciens t’accompagne, Lenaniël," murmure-t-il, laissant une main réconfortante sur son épaule avant de la laisser se plonger dans ses recherches.
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Alors que les jours passent, Lenaniël ne peut s’empêcher de sentir une étrange présence dans son esprit. Elle pensait avoir laissé l’entité derrière elle, dans cette vision qui semblait appartenir à un autre plan, un autre temps. Pourtant, une légère voix, à peine perceptible, semble veiller en silence, comme une ombre attentive tapie dans les replis de son esprit. Cette présence n’évoque plus la menace pressante de leur première rencontre. Au contraire, elle est douce, presque rassurante — mais cela la trouble d’autant plus.
Dans les moments de silence, cette petite voix se manifeste comme une brume insaisissable, murmure distant qui ne cherche ni à la convaincre ni à la dominer. C’est comme si l’entité gardait un lien ténu avec elle, observant sans interférer, laissant derrière elle une sorte de question inachevée. Peut-être s’agit-il d’un effet secondaire de son affrontement ou d’un résidu de son passage dans ce monde étrange. Cependant, elle ne ressent aucune agressivité dans cette présence ; au contraire, c’est comme une réminiscence de leur échange, de ce que l’entité avait tenté de lui transmettre sans parvenir à la convaincre.
Lorsqu’elle se plonge dans les manuscrits anciens, Lenaniël ressent parfois comme une poussée intuitive, une légère inclination vers certains parchemins ou vers certaines phrases énigmatiques, des échos qui semblent guidés. C’est comme si, quelque part, l’entité tentait de lui montrer autre chose — une perspective, une vision qui ne relève ni de la lumière ni de l’ombre, mais d’une ancienne vérité que seule elle pourrait comprendre. Elle garde cette expérience pour elle, préférant examiner avec prudence cette nouvelle perception, qu’elle ne maîtrise pas totalement mais qui pourrait devenir un atout, si elle parvient à en percer le mystère.
Cette fin, bien que teintée de mystère, n’est pas une conclusion définitive, mais le début d’une nouvelle quête de compréhension. Lenaniël est consciente qu’une partie de sa destinée est désormais liée à cet être, dont elle ne sait presque rien, mais qui semble se tenir en retrait, veillant à distance.
Dans un ultime murmure, la voix chuchote, comme une promesse venue d’au-delà : "Quand le moment viendra, tu comprendras."
Ces mots résonnent longtemps dans son esprit, laissant en elle une empreinte indélébile. Peut-être est-ce une invitation, une promesse d’alliance, ou une simple observation — une énigme, comme un fil qu’elle pourra choisir de tirer ou de laisser.
FIN DE LA QUETE +8 points d'expériences L'homme a été sauvé, mais l'entité sommeille dans l'esprit de Lena, est-ce en bien ou en mal ? Seule l'avenir nous le dira.
Tu peux t'inscrire à la seconde quête si tu le souhaites.
De mon côté, dans un objectif de retour d'expérience et d'améliorations, je souhaiterais avoir ton ressenti sur la quête : Quelques questions pèles-mêles pour guider tes réponses ? Qu'en as-tu pensé ? As-tu eu suffisamment de sentiment de liberté ? As-tu aimé l'a jouer ? L'impression que chaque choix pouvait t'amener vers d'autres chemins ?
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
C'est la 1e fois que j'expérimente une quête de cette manière et j'ai bien aimé. Si j'avais pu j'aurais testé tous les choix ^^ pour explorer ce que cela donnait. en tout cas, je ne me suis pas sentie bridée dans mes choix