Niveau des tests : 9/10 La présence de Maelis offre un bonus de +1 sur tous les lancés
Le Conseil des Gardiens de Terran n’avait pas tardé à agir. Des rapports inquiétants en provenance des terres d’Eclatia décrivaient l'ouverture d'un portail noir aux abords de Sombrevallon, un village autrefois prospère, aujourd'hui en proie à une corruption grandissante. Le phénomène semblait s’étendre, souillant les bois alentour et déstabilisant les énergies naturelles, provoquant la colère et la souffrance des créatures de la forêt. Un déséquilibre trop grand pour être ignoré.
Lenaniël, druidesse aux talents prometteurs, avait été convoquée. Son affinité avec la nature, tout particulièrement avec les animaux, la destinait à cette mission. Mais en raison de la gravité de la situation, il avait été décidé qu’elle ne partirait pas seule. Maelis Velombrune, une druidesse aguerrie, l’accompagnerait pour cette enquête. Connue pour son calme, sa sagesse et sa maîtrise des énergies naturelles, Maelis serait à la fois guide et protectrice pour Lenaniël.
Après plusieurs jours de marche à travers les terres boisées d'Aéloria, les deux femmes s’approchaient enfin de Sombrevallon. La forêt autour d’elles commençait déjà à trahir les effets de la corruption. Là où les arbres étaient autrefois verts et majestueux, ils étaient désormais dépouillés et tordus, comme si une force invisible les rongeait de l’intérieur. Des champignons noirs et gluants parsemaient les troncs, dégageant une odeur fétide. L’air, chargé de moisissures et d'humidité, était lourd à respirer.
Le silence pesait. Aucun oiseau ne chantait, aucun insecte ne bourdonnait. Seuls les bruits de leurs pas, brisant les branches mortes sous leurs pieds, troublaient l’atmosphère. Lenaniël sentait un poids croissant dans sa poitrine, une tension difficile à expliquer, mais Maelis avançait avec une assurance implacable, comme si cette désolation n’était qu’un autre obstacle à surmonter dans la longue vie qu'elle avait consacrée à la protection de la nature.
« Le portail est proche, » murmura Maelis, ses yeux fixant l'horizon voilé de brume. Ses traits sévères se creusaient davantage à mesure qu’elles s'approchaient de leur destination.
Maelis était une figure impressionnante. Drapée dans une longue cape de voyage aux teintes de terre et de mousse, elle portait un bâton gravé de runes anciennes, symbole de son lien profond avec Terran, le dieu de la nature. Ses cheveux argentés ondulaient légèrement sous les bourrasques qui s’abattaient sur la forêt. En silence, elle murmurait parfois des prières, adressées au dieu Terran pour demander guidance et force face à ce mal obscur.
Après plusieurs heures de marche à travers des sentiers de plus en plus désolés, les deux druidesses atteignirent enfin les abords de Sombrevallon.
Le village, jadis vivant, n’était plus qu’une ombre de lui-même. Les chaumières, aux toits effondrés, semblaient abandonner toute résistance face aux éléments. Les champs autrefois fertiles étaient devenus des étendues de terre noire et fissurée, et des silos éventrés laissaient échapper des grains pourris, moisis par le temps et l’abandon. Le parfum de la mort et de la décomposition flottait dans l'air, laissant une trace amère dans la gorge de Lenaniël.
Plus inquiétant encore, une faible lueur, étrange et pulsante, s'échappait d'une clairière au centre du village, où se dressait le portail noir. Ses contours étaient flous, comme s'il oscillait entre ce monde et un autre, et une énergie sombre s’en dégageait, tordant l’air autour de lui dans des mouvements chaotiques.
« Le voilà, » souffla Maelis, son regard durci par l'expérience, mais la méfiance clairement lisible dans ses yeux. « Ce portail est plus puissant que ce que je redoutais. Il n'a pas seulement ouvert une faille vers un autre plan... Il attire ici toutes sortes de créatures. Des êtres de cauchemars... des choses que la nature elle-même rejette. »
À cet instant, un bruissement dans la forêt attira l'attention de Lenaniël. Une silhouette obscure, tapie à l’orée des arbres, observait les deux femmes. Une créature grande, à moitié dissimulée par les ombres, ses yeux rouges brillant d'une lueur malveillante. Elle disparut en un instant, se fondant dans la noirceur de la forêt corrompue.
Maelis fronça les sourcils. « Elles rôdent. Les bêtes des ténèbres... Elles se rapprochent. »
La druidesse expérimentée ferma les yeux un instant, posant une main sur son bâton. Lenaniël sentit les énergies naturelles s'agiter brièvement autour de Maelis, comme si la forêt cherchait à se réveiller sous son appel silencieux. Mais ici, le pouvoir naturel était affaibli, et même Maelis peinait à puiser dans les forces du sol dévasté.
« Nous avons plusieurs choix devant nous, Lenaniël, » dit Maelis en se tournant vers elle, le regard grave. « Le portail doit être investigué, c’est indéniable, mais ces terres sont dangereuses. Avant de prendre une décision, il nous faut évaluer la situation avec prudence. »
Les choix de Lenaniël :
1. Explorer le village – Peut-être que des survivants se cachent encore dans les ruines de Sombrevallon. En les trouvant, vous pourriez obtenir des informations précieuses sur les créatures et sur ce qui a précipité l'ouverture du portail.
2. Approcher directement le portail – En tant que Gardiennes de Terran, la priorité est de comprendre la nature de cette faille et, si possible, de commencer à chercher un moyen de la refermer avant que d'autres horreurs ne surgissent de l’autre côté.
3. Chercher des signes dans la forêt corrompue – La forêt autour du village est aussi touchée par cette corruption. Explorer ses profondeurs pourrait révéler l'origine du mal ou peut-être des indices sur des solutions que la nature elle-même peut offrir.
Lenaniël observe Sombrevallon tout en suivant Maelys. La route a été longue mais la mission confiée par les Gardiens a toute son importance, elle peut le constater au triste sort qui s’attaque à la nature environnante. L’atmosphère décrépie, la souillure qui imprègne la végétation confirment la dangerosité de ce portail. Le silence pesant déconcerte la jeune druide mais elle continue de suivre sa comparse, prenant exemple sur le calme affichée par cette dernière. Plus elles avancent et plus la désolation se fait prégnante sur le paysage et sur elle-même.
Le village finit par apparaitre, triste victime de cette gangrène qui corrompt la terre. L’attention de Lena est attirée par le portail, trônant en position centrale, rien de bien engageant. En un signe de protection, elle ressert contre elle sa cape aux couleurs verdoyantes. Ses pensées se tournent vers les divinités, en particulier Terran, pour qu’il les appuie dans cette entreprise. Elle tourne la tête vers Maelis et écoute ses remarques, qu’une créature ténébreuse vient illustrer de sa présence fugace du côté de la forêt. Sa compagne cherche à puiser dans la magie naturelle mais celle-ci semble se dérober à leur appel. Plusieurs options s’offrent à elles et Lenaniël réfléchit quelques instants avant de donner sa réponse.
- Explorons le village, on trouvera peut-être des indices sur ce portail et ces créatures voire des rescapés. Même si cette dernière perspective lui semble peu probable.
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Maelis acquiesça en silence, respectant la décision de sa jeune protégée, puis se mit à avancer en direction des premières maisons en ruine, son bâton frappant doucement le sol. Lenaniël la suivit, jetant un dernier regard vers le portail qui pulsait au loin, avant de se concentrer sur les décombres devant elle.
Le village, autrefois prospère, portait maintenant la marque d’un abandon prolongé. Les toits des chaumières s’étaient effondrés sous le poids des intempéries, et des herbes folles envahissaient les ruelles pavées. Chaque pas que Lenaniël faisait soulevait des volutes de poussière et d’anciennes feuilles mortes qui s’accrochaient à ses bottes. L’air, lourd et moisi, portait l’odeur persistante de bois humide et de cendre froide. Un calme oppressant régnait ici, comme si la vie elle-même avait déserté ces lieux.
Autour d’elles, les fenêtres béantes des maisons abandonnées semblaient les observer, des ombres se dessinant dans l'obscurité derrière les carreaux brisés. Pourtant, tout restait étrangement silencieux. Pas un souffle, pas même le grincement d'une porte laissée ouverte au vent.
Au centre du village, Lenaniël et Maelis passèrent près de ce qui semblait avoir été autrefois une taverne. Une pancarte brisée pendait à une charnière rouillée, le bois mangé par le temps et l'humidité. La porte, entrouverte, laissait entrevoir une pièce où les tables étaient renversées, des chopes éparpillées au sol, comme si une panique soudaine avait balayé l’endroit.
« C’est étrange, » murmura Maelis, brisant le silence. « Il y a quelque chose qui manque ici. Je m'attendais à voir plus de signes de lutte… des traces de vie, de résistance, peut-être. Mais ce village semble avoir été abandonné sans même un combat. »
Lenaniël sentait elle aussi cette absence d’indices, comme si les habitants avaient disparu sans laisser de traces, emportés par quelque chose d’invisible et de terrible. Elle passa devant une fontaine, autrefois au cœur de la vie sociale du village. L'eau qui s'écoulait autrefois en un flot cristallin n'était plus qu'un filet sale, stagnant, parsemé de feuilles mortes et de débris.
Tout à coup, un mouvement attira son attention.
Près d'une grange, à moitié effondrée, quelque chose bougea dans l’ombre. Une silhouette frêle, recroquevillée, se tenait contre le mur délabré. Lenaniël plissa les yeux. Il lui sembla qu’il s’agissait d’une vieille femme, ses cheveux emmêlés et sales tombant en mèches désordonnées sur ses épaules maigres. Ses vêtements, autrefois modestes, n’étaient plus que des haillons.
Maelis s’approcha lentement, le visage durci par la méfiance. « Soyez sur vos gardes, » murmura-t-elle à Lenaniël. « Ce village est corrompu, et même ceux qui ont survécu pourraient ne plus être eux-mêmes. »
Lenaniël s'avança avec précaution, observant la femme qui tremblait dans l’ombre. Lorsqu'elle s’approcha à une distance raisonnable, la vieille leva enfin les yeux. Ses pupilles étaient dilatées, presque entièrement noires, et ses joues creuses témoignaient de longues privations.
« Vous... êtes venues pour nous... sauver ? » La voix de la vieille femme était faible, mais chaque mot semblait peser une tonne, chargé d’une terreur ancienne. « Le portail... il les a fait venir... ils sont dans la brume... ils rôdent... » Elle pointa du doigt en direction du nord, vers le cœur du village.
Lenaniël échangea un regard inquiet avec Maelis.
« De quoi parles-tu ? Qui sont ceux qui rôdent ? » demanda Maelis d’une voix calme mais ferme.
La vieille femme hocha la tête frénétiquement, ses mains tremblant. « Des ombres... des choses... des créatures qui ne devraient pas être ici. Elles... prennent ceux qui restent. Ils partent dans la brume... et ne reviennent jamais. »
Maelis s'accroupit pour mieux voir le visage de la femme, cherchant à capter son regard. « Combien reste-t-il de survivants ? Y a-t-il d'autres personnes ici ? »
La vieille secoua la tête, les larmes coulant le long de ses joues crasseuses. « Il n’en reste presque plus. Certains sont partis vers l'est... d'autres... d'autres ont disparu dans les bois. Il y a des enfants... cachés... ils se terrent sous terre. Je les entends parfois pleurer... mais ils ont trop peur pour sortir. »
Un frisson parcourut Lenaniël. Ce village était plus qu’un simple endroit abandonné. Il était devenu une prison de cauchemars.
Maelis se releva, regardant Lenaniël. « Nous devrions vérifier si ces enfants existent. S’ils sont encore ici, il faut les trouver avant que les créatures ne le fassent. Mais le portail est proche... plus nous attendons, plus il se renforce. Il est possible que le temps nous manque pour tout accomplir. »
Les choix de Lenaniël : 1. Chercher les enfants cachés – Si des enfants se cachent réellement dans les ruines, leur protection est une priorité. Les retrouver avant que les créatures ne les trouvent pourrait sauver des vies innocentes. Mais cela signifie s'aventurer dans les parties les plus sombres du village.
2. Se concentrer sur le portail – Le portail est le cœur de la corruption. Se diriger immédiatement vers lui pourrait permettre de comprendre ce qui cause ce mal, et peut-être de le refermer avant que d'autres horreurs ne se manifestent.
3. Suivre les traces dans la brume – Les paroles de la vieille femme sont confuses, mais si des créatures rôdent dans la brume au nord, les affronter pourrait révéler plus d’informations sur ce qui se passe dans le village et sur les forces à l'œuvre derrière ces événements.
4. Rester et interroger davantage la vieille femme – Peut-être en insistant un peu plus, la femme pourrait livrer d’autres informations cruciales, notamment sur les événements récents ou sur d’autres survivants cachés. (test de charisme)
Niveau des tests : 9 HRP : Si tu as la moindre question lors de la quête, n'hésites pas.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
L’exploration du village commence, le temps semble suspendu et la désolation unique témoignage de ce qu’il s’est passé. Toute vie semble avoir déserté les lieux, excepté les créatures charriées par le portail. Rien de bien réjouissant, l’espoir de trouver des survivants lui semble illusoire. La remarque de Maelys la tire de ses pensées et elle observe plus attentivement les environs. Elle a raison et Lena ne sait que penser de ce constat. Un mouvement attire son attention et elle plisse les yeux pour déterminer ce à quoi elle a affaire.
- Il y a quelqu’un là-bas, indique-t-elle à sa comparse. Cette dernière la met en garde face au danger possible. Néanmoins la jeune femme s’avance vers la forme tout en restant sur ses gardes.
Une femme, vieille, dont le corps témoigne de manques sévères, se cache dans l’ombre et lui donne l’impression de vouloir se fondre dans la pierre. Les sauver… Oui si cela est possible. Lenaniël prend une profonde inspiration tandis que Maelis interroge l’aïeule. Elle mentionne les ombres ainsi que des enfants. Lena pince les lèvres, se demandant comment ils ont pu survivre dans ces lieux inhospitaliers.
- Oui il faut sauver les rescapés… Pourtant elle hésite, son regard glissant vers le portail. Une motivation supplémentaire pour le faire disparaitre. Si nous parvenons à fermer le portail, nous gagnerons un délai pour les chercher, au moins, fermé il ne pourra pas faire venir d’autres créatures.
Mais il restera ces ombres dangereuses dont elle n'a aucune informations sur leurs mouvements, ni le moyen de les combattre. Peut-être qu'une fois le portail fermé, elles seront renvoyées dans leur monde d'origine.
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Le regard de Lenaniel, un instant détourné vers les ruines où se terreraient peut-être les derniers survivants du village, finit par revenir inexorablement sur le portail. Il pulsait d'une lumière sombre, un battement silencieux comme celui d’un cœur maudit qui palpitait au rythme d’une force inconnue. S’il n’était pas scellé bientôt, d’autres créatures s’en échapperaient, d'autres horreurs viendraient hanter les terres d’Aéloria.
Maelis, bien que plus âgée et expérimentée, n’opposa aucune objection. Elle avait vu cette détermination naître dans le regard de nombreux jeunes membres de l’ordre, et parfois, c’était cette même force qui leur permettait d’accomplir des actes extraordinaires. Elle hocha la tête et, d’un geste assuré, fit signe à Lenaniël de la suivre.
Les deux druidesses avancèrent dans le village, laissant derrière elles la vieille femme, encore recroquevillée dans son désespoir. À chaque pas, l'atmosphère devenait plus lourde, comme si elles s'enfonçaient dans une nuit sans fin. Les maisons éventrées, jadis abris chaleureux pour des familles entières, semblaient les épier. Les branches des arbres morts se tordaient dans un silence funèbre, projetant des ombres déformées sur les murs brisés.
À mesure qu’elles approchaient du portail, Lenaniël sentit une étrange vibration sous ses pieds, comme si la terre elle-même répondait aux appels de cette chose venue d’ailleurs. Le sol semblait tiède, une chaleur diffuse remontant à travers les bottes de la jeune druidesse, et plus inquiétant encore, elle percevait une sorte de murmure à la lisière de son esprit. C'était comme si le portail chantait une mélodie sourde, faite de promesses et de malédictions.
« Reste concentrée, » murmura Maelis, remarquant l’inconfort de Lenaniël. « Ces portails sont des aberrations de la nature, ils distordent tout ce qui les entoure… Ils essaieront de s’infiltrer dans tes pensées. »
Les vestiges de la vie naturelle encore présente dans ce lieu maudit. La présence de Terran, bien que lointaine, était une lueur rassurante au milieu de cette obscurité oppressante.
Le portail se dressait maintenant devant elles, à quelques mètres seulement. C’était une déchirure dans l’air, un vide béant, noir comme la nuit la plus profonde. Autour de cette ouverture surnaturelle, l’air semblait vibrer d’une énergie malsaine, une sorte de brume noirâtre flottant à la surface du sol. Elle ondulait, vivante, comme une mer de ténèbres prête à engloutir tout ce qui s’approchait trop près.
Maelis s’avança de quelques pas, son visage tendu, et inspecta les contours de la déchirure. « Nous devons comprendre comment il a été ouvert... et comment le refermer. Les rituels pour sceller ces portails demandent généralement une source de pouvoir... ou un sacrifice. » Maelis marqua une pause, réfléchissant. « Il faut espérer qu’il existe un autre moyen. »
Alors qu'elles s’approchaient davantage, Lenaniel sentit un frisson glacial lui parcourir la colonne vertébrale. Ses instincts la poussaient à rester sur ses gardes. Des énergies obscures suintaient du portail, semblant l’observer, la jauger.
Les murmures dans son esprit se firent plus clairs. Des voix, ténues mais insistantes, lui chuchotaient des choses inintelligibles, des échos d’un autre monde. Elles parlaient de pouvoir, de désespoir, et de destruction.
Tout à coup, une image se forma dans son esprit : une lumière verte brillante, pulsant au centre d’un cercle de pierres. Elle reconnaissait cette vision – c’était un ancien cercle druidique, un lieu sacré lié aux anciennes magies de la terre. Si elle pouvait se connecter à ce pouvoir-là, peut-être serait-elle capable de trouver un moyen de refermer ce portail.
« Il y a un cercle druidique, pas loin d’ici, » ajouta Melis, la voix pleine de conviction. « Tu l'as surement sentie. Si nous y parvenons, je pourrais canaliser son énergie pour tenter de refermer le portail. »
Maelis reprit. « C’est un pari risqué. Ce genre de portail est difficile à sceller, même pour les plus anciens d’entre nous. »
Soudain, un rugissement féroce déchira le silence de la place. Des créatures commencèrent à émerger du portail, des silhouettes massives, sombres et menaçantes, avançant vers elles avec des grognements sourds. Des abominations mi-animales, mi-spectrales, leurs corps étaient distordus, comme forgés dans les cauchemars eux-mêmes.
Maelis brandit son bâton, une lueur verte émanant de ses mains tandis qu’elle invoquait la force des arbres environnants pour les protéger. Des racines jaillirent du sol, s’enroulant autour des pattes des créatures pour les ralentir.
Lenaniël, sentant la pression de l'instant, savait qu'elle devait agir vite.
Les choix de Lenaniël : 1. Fuir vers le cercle druidique – Lenaniël peut tenter de se rendre rapidement au cercle druidique pour puiser dans son pouvoir. Il est risqué de laisser le portail sans surveillance, mais si elle parvient à se connecter au pouvoir ancien, elle pourrait le sceller de façon permanente.
2. Rester et affronter les créatures – Les créatures émergent du portail. Les affronter ici et maintenant pourrait éviter une catastrophe immédiate. Peut-être qu'en triomphant de ces abominations, elle trouvera un indice pour refermer le portail sans devoir quitter cet endroit. (test combat)
3. Explorer d'autres moyens autour du portail – Le portail est ancien et ténébreux, mais il pourrait y avoir d’autres indices ou mécanismes cachés à proximité. Lenaniël pourrait tenter d’inspecter les alentours pour voir si une solution se trouve dans l’environnement immédiat. (test intelligence)
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Déterminée, Lenaniël l’est et voir Maelis approuver son choix la conforte dans son idée. Plus elles approchent du portail, plus la jeune femme sent l’influence néfaste de celui-ci. Etonnamment, elle perçoit des murmures susurrés à son oreille, paroles intrigantes qu’elle cherche à comprendre tout en restant méfiante. La mise en garde de sa comparse l’incite à chasser cette litanie, alors elle se concentre sur le portail qui se dresse face à elles, déchirure dans le voile de la réalité. Elle écoute attentivement les remarques de son ainée… Un frisson glisse dans son dos alors que les chuchotements se font plus insistants. Le portail n’apporte que sombres impressions et funestes dangers.
Une vision éclaire son esprit, celle d’un autel, confortée par les dires de Maelis. Les inquiétudes sur les chances de réussite sont rapidement balayées par l’émergence de créatures cauchemardesques. Bien que ralenties par l’action de sa camarade, Lena prend une posture défensive, tâchant de rassembler la magie de Terran pour repousser ces choses et pouvoir ensuite rallier l’autel qu’elle espère salvateur.
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'Dé de test' :
Mer 30 Oct 2024 - 21:52
Lumara
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La quête de l'inconnu
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Réussite !
Les créatures, horribles distorsions de formes animales et spectrales, s’approchaient avec une lenteur presque calculée. Elles semblaient éprouver les druidesses, savourant l’ombre et la peur qu’elles apportaient avec elles. Dans l’obscurité du portail, leurs yeux brillaient d’une lueur malveillante, et leurs grognements, sourds et profonds, faisaient vibrer l’air autour d’elles.
La bête recula sous l’impact, son hurlement de douleur résonnant dans la place. Des particules d’ombre se dispersèrent autour de l’impact, comme si la lumière de Lenaniël brûlait la corruption qui imprégnait son corps. Elle ne lui laissa pas le temps de se remettre et fondit sur elle avec une attaque rapide et précise, frappant au niveau des pattes pour déstabiliser la créature. La magie de Terran, canalisée à travers le bois sacré de son bâton, déchirait les chairs ténébreuses de la créature, l’obligeant à se replier encore.
Maelis continuait de contrôler les racines pour maintenir les créatures à distance, mais une deuxième abomination, plus massive, parvint à se dégager. Elle bondit sur Lenaniël avec une vitesse surprenante, ses griffes projetées en avant, prêtes à fendre l’air et tout ce qui se trouverait sur leur passage. Lenaniël n’eut qu’un instant pour réagir ; elle se baissa, roulant sur le côté, esquivant l’attaque de justesse. Elle se releva, haletante, ses yeux brûlant d’un feu renouvelé.
Elle canalisa de nouveau l’énergie de Terran, sentant la force de la terre et de la nature s’accumuler en elle, plus puissante que jamais. Cette fois-ci, elle visualisa une vague d’énergie pure jaillissant du sol, une explosion de force verte et étincelante qui balayerait les créatures. Lenaniël leva son bâton et, d’un geste ample, libéra cette énergie.
Le sol trembla et, comme une onde de choc, des éclats de lumière verte fusèrent du sol, frappant les créatures de plein fouet. Leur peau sombre se mit à fumer, puis à se désintégrer sous l’assaut de la lumière. Elles hurlèrent, des sons gutturaux et inhumains résonnant dans l’air, avant que leurs formes monstrueuses ne s’évaporent en un nuage noirâtre qui se dissipa dans l’air.
Dans le silence qui suivit, seul le portail continuait de pulser, comme un cœur sombre et immuable. Les créatures avaient été vaincues, pour l’instant, et un répit bien mérité s’installa autour des deux druidesses. Maelis, bien que visiblement épuisée par l’effort, posa une main bienveillante sur l’épaule de Lenaniël.
« Tu t’es montrée courageuse, » dit-elle avec un sourire fatigué, mais fier.
Les choix de Lenaniël : 1 - Examiner le portail de plus près – Les créatures ont été repoussées, mais il reste le portail lui-même. Peut-être y trouvera-t-elle des indices ou des marques qui pourraient indiquer un moyen de le fermer. (test intelligence ou magie)
2 - Chercher des survivants dans les ruines – Avec le danger temporairement écarté, c'est l'occasion de fouiller le village à la recherche de survivants ou d’informations qui pourraient aider à mieux comprendre la situation.
3 - Suggérer à Maelis de retourner au cercle druidique pour des renforts – Lenaniël pourrait demander à Maelis d’aller chercher d’autres membres de l’ordre tandis qu’elle surveille le portail, augmentant leurs chances de le refermer avec succès.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Des prédateurs. La pensée traverse l’esprit de la druide en voyant la démarche adoptée par ces créatures aberrantes. Lena ressent la crainte qu’inspire la simple présence de ces ombres sauvages. Heureusement la magie les atteint et avive leur férocité et la jeune femme n’évite l’attaque que grâce à sa rapidité d’action. Ses réflexes et sa vivacité lui permettent d’éviter une nouvelle créature, faisant preuve de cette agilité entretenue par sa mère durant tant qu’année. L’appel et l’usage de la magie de Terran lui donnent l’impression d’être revigorée, elle emmagasine cette énergie et la libère sur leurs adversaires, parvenant à les faire disparaitre.
Le silence est presque assourdissant après les hurlements d’agonie. Haletante, Lenaniël tâche de calmer les battements de son cœur, elle a l’impression d’être vidée après cet usage de la magie mais son entrainement lui permet de retrouver un semblant de calme pour poursuivre sa mission. Elle tourne la tête vers Maelis lorsqu’elle sentit sa main sur son épaule.
- Merci… Nous devons continuer. Examinons le portail peut-être qu’il y a des indices sur ce qui a permis son ouverture et peut-être sur comment le fermer. Quitte à rallier ensuite le cercle druidique pour nous aider dans cette entreprise.
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Encouragée par le soutien de Maelis, Lenaniël s’approcha du portail, résolue à comprendre son mystère et, peut-être, à y trouver une solution. Elle sentait encore l'énergie de Terran vibrer en elle, l'accompagnant dans cette investigation périlleuse. Le portail, vu de près, émettait une lueur d’encre liquide, son contour s’agitant comme une flamme noire dans la nuit, une obscurité dense qui semblait engloutir toute lumière environnante.
Alors qu’elle portait son regard sur les bords du portail, une aura glacée s’échappa de l’ouverture, comme une vague de froid surnaturel. Un chuchotement faible, presque imperceptible, semblait provenir de l'intérieur. Ce murmure, bien que distant et flou, murmurait un langage ancien, peut-être celui des temps d'avant la Grande Catastrophe, lorsque des civilisations oubliées manipulaient des pouvoirs au-delà de la compréhension actuelle.
En examinant minutieusement la surface, elle remarqua de subtiles marques gravées à même le sol autour du portail. Ces symboles, bien qu'usés par le temps et déformés par la magie, étaient encore reconnaissables. Des runes anciennes, caractéristiques de rituels ésotériques des temps perdus. Elles formaient un cercle autour de l’ouverture, délimitant clairement l’espace où la magie semblait s’agglutiner avec une intensité croissante.
En y prêtant attention, Lenaniël sentit une énergie malveillante circuler entre ces marques, alimentant le portail dans un flux continu. Elle identifia plusieurs motifs de runes symbolisant la corruption et la conjuration : elles étaient orientées vers le portail, comme si elles y avaient été placées pour canaliser une énergie venue d’ailleurs.
Puis, une autre rune attira son attention. Contrairement aux autres, celle-ci semblait inversée, son tracé moins stable et marqué par des altérations récentes. Quelqu’un avait délibérément affaibli le cercle protecteur, probablement pour permettre l’ouverture du portail et le maintien de ce passage vers une dimension inconnue. Il devenait alors évident que le portail n’était pas apparu spontanément ; quelqu'un, ou quelque chose, l'avait intentionnellement créé.
Une découverte finale confirma ses soupçons : en touchant délicatement la surface de la rune modifiée, Lenaniël sentit une pulsation résiduelle, une résonance de la magie employée. Ce pouvoir ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait vu auparavant – une essence étrangère, teintée d’ombre et d’une magie corruptrice plus ancienne que tout ce que son ordre connaissait.
Maelis, qui observait Lenaniël examiner les runes, s’approcha d’elle et fronça les sourcils en étudiant les symboles modifiés.
« Ce n’est pas un hasard, » murmura-t-elle, visiblement préoccupée. « Si ce portail a été ouvert par un rituel, il se peut que d’autres soient dissimulés dans Aéloria, reliant nos terres à ces créatures. Fermer celui-ci pourrait ralentir l’invasion, mais il faudra sans doute étendre nos recherches. »
Lenaniël sentit la gravité de la situation peser sur elle, mais une étincelle d’espoir l'animait. Ce cercle de runes, bien que corrompu, semblait suggérer un moyen de refermer le portail. Si elle pouvait inverser le processus de corruption des runes, en rétablissant leur équilibre, elle pourrait peut-être rompre la connexion.
Les Choix de Lenaniël : 1 - Essayer de purifier les runes pour refermer le portail maintenant – Lenaniël pourrait utiliser sa magie pour tenter de restaurer les runes protectrices, bien qu’il s’agisse d’un rituel complexe et risqué, nécessitant une concentration et une puissance immenses. (test de magie)
2 - Aller au Cercle Druidique pour rapporter ses découvertes – Rassembler d’autres druides permettrait de sécuriser l’opération et d’éviter de prendre un risque inutile.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Lena frissonne face au froid dégagé par le portail et ressert sa cape autour d’elle. Son regard est attiré pendant plusieurs secondes par l’ouverture et ce qu’elle cache derrière cette obscurité, une curiosité inopportune s’éveille dans son esprit, tel un écho à ces murmures énigmatiques et intrigants, curiosité qu’elle chasse en portant son attention sur les abords du portail. Des marques, des runes tracées au sol, signes incontestables d’une activité magique. La druide s’accroupit devant certaines, approchant sa main comme pour tester l’air ambiant, remarquant un flux corrompu entre plusieurs runes. Forte des connaissances qu’elle a acquises au fil des années, son attention s’arrête sur une rune au marquage altéré. Au toucher, elle perçoit une magie corrompue qu’elle peine à identifier avec certitude mais qui lui laisse une impression désagréable sur les doigts.
- Ce n’est guère rassurant, nous aurions alors affaire à une manœuvre orchestrée et non à une apparition isolée.
Soucieuse, Lenaniël prend quelques minutes pour observer de nouveau le portail et les runes. Elle ressent une urgence à fermer ce portail et à sécuriser la zone, ne serait-ce que pour permettre de retrouver les survivants dont ces enfants évoqués par la vieille femme.
- Essayons de le fermer et s’il résiste nous irons chercher de l’aide au cercle.
La jeune femme modifie quelques peu l’ordre des actions précédemment énoncé, tout en se redressant, déterminée à faire disparaitre ce portail.
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Sam 2 Nov 2024 - 11:01
Lumara
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La quête de l'inconnu
Niveau des tests : 9/10 La présence de Maelis offre un bonus de +1 sur tous les lancés
Maelis se tenait en retrait, observant silencieusement, prête à intervenir en cas de besoin. Elle savait que ce rituel nécessitait une grande précision et une maîtrise profonde des énergies naturelles. D’une voix calme, elle murmura quelques mots d’encouragement, comme pour guider Lenaniël dans cette épreuve.
Une douce lueur verte apparut à la pointe des doigts de Lenaniël, dansant comme une flamme vivante, purificatrice et bienveillante. Cette lumière s’étendit lentement sur les symboles gravés dans la pierre, infusant chaque ligne d'une énergie nouvelle, redonnant aux runes leur éclat d'origine.
Au fur et à mesure que la lumière se répandait, Lenaniël sentait la résistance des énergies corrompues. La présence sombre qui habitait les runes luttait, cherchant à la repousser, mais elle maintenait sa concentration avec une détermination farouche. Elle canalisa l’essence de Terran dans le sol lui-même, permettant à la terre et aux racines de participer à cette purification, comme si toute la nature s’élevait pour repousser l'obscurité.
Soudain, un cri strident, à peine perceptible à l’oreille humaine, émana du portail. Les runes scintillèrent de lumière verte et blanche, avant de libérer une onde d’énergie qui fit reculer Lenaniël d’un pas. Le portail vacilla, son contour s’effritant comme une toile déchirée par la lumière. Les ombres qui le bordaient semblaient se désintégrer, dispersées par la puissance naturelle qui affluait dans les runes purifiées.
Puis, avec un ultime grondement, le portail s’effondra sur lui-même, avalé par un vide lumineux qui disparut aussitôt dans le sol. Une brume légère s’éleva des ruines des runes, comme un soupir d’apaisement venant de la terre elle-même. La corruption avait été éradiquée, et le calme revint à Sombrevallon, le silence seulement troublé par le murmure du vent et le crépitement des feuilles alentour.
Maelis s'approcha de Lenaniël avec une expression de soulagement et de fierté.
« Tu as accompli quelque chose de grand, Lenaniël, » dit-elle doucement, un sourire sincère illuminant son visage fatigué. « Ce portail… si d’autres existent, ton courage pourrait bien être ce qui sauvera d’innombrables vies. »
Les dernières traces d'ombre se dissipèrent...
Les choix de Lenaniël : 1 - Rester un moment pour chercher des indices dans le village – Maintenant que le portail est refermé, il est peut-être possible de trouver des traces de celui qui l’a ouvert, ou de rencontrer les villageois cachés pour en apprendre plus sur les circonstances de son apparition.
2 - Se diriger vers le Cercle Druidique pour rapporter son succès – Raconter cet événement au cercle pourrait être essentiel pour mobiliser d’autres druides, et les connaissances sur les runes corrompues pourraient alerter le cercle des dangers à venir.
3 - Explorer les environs pour découvrir d’autres anomalies – Sombrevallon est peut-être le premier signe d’une plus grande menace. Continuer à enquêter dans les environs pourrait révéler d’autres portails potentiels ou d’autres signes de corruption.
4 - Se reposer pour reprendre des forces – Après un tel exploit, prendre un moment pour méditer et restaurer ses énergies pourrait être judicieux avant de poursuivre.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Déterminée, Lenaniël puise de nouveau dans sa magie, ses connaissances et ses entrainements. Concentrée, la druide se focalise sur son objectif, occultant son environnement et tout bruit distrayant. Elle se connecte aux runes insufflant de l’énergie pour leur redonner leur puissance et pour chasser la corruption. Cette dernière résiste mais Lena ne faiblit pas, accentuant ses efforts. Un cri et une onde d’énergie font reculer la jeune femme, qui sourit face au portail qui vacille. Son action a porté ses fruits mais Lena demeure vigilante pour ne pas crier victoire trop tôt. Lorsque le portail s’effondre et disparait, Lenaniël lâche un soupir de soulagement, remarquant alors qu’elle a retenu sa respiration dans l’expectative. L’emprise sur la région s’évapore et donne l’impression de laisser place à une clarté nouvelle.
Maelis confirme qu’elle a réussi un exploit et que son courage servira dans le futur. Lena s’incline légèrement face à l’ancienne, geste respectueux en réponse à ses paroles.
- Allons chercher les rescapés et essayons de comprendre ce qui a mené à tout ça.
Désireuse de comprendre, Lena se tourne vers le village, mais avant de partir vers lui, elle regarde une dernière fois la zone où se trouvait le portail, gravant dans sa mémoire tout les éléments qui seront utiles à transmettre aux autres gardiens. Alors qu’elle se met en marche, son corps lui rappelle les efforts fournis et l’utilité d’un repos régénérateur, qu’elle prendra une fois sa mission terminée.
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Lenaniël et Maelis prirent la direction du village de Sombrevallon, déterminées à retrouver les rescapés et à comprendre ce qui avait mené à l'ouverture du portail. La lumière du jour perçait à peine à travers les nuages sombres qui enveloppaient le ciel, mais un sentiment de renouveau flottait dans l'air, comme si la terre elle-même reprenait son souffle après l’épreuve qu'elle venait de subir.
En approchant des ruelles dévastées, Lenaniël ressentit une étrange mélancolie. Les maisons, jadis animées de rires et de chants, étaient désormais silencieuses, leurs murs recouverts de lianes et de débris, et les jardins autrefois luxuriants étaient envahis par des herbes folles. Mais malgré la désolation, elle ne pouvait ignorer l'écho des histoires cachées derrière chaque fenêtre brisée et chaque porte dérobée.
« Que ferons-nous si nous ne trouvons personne ? » demanda Maelis, son regard scrutant les ombres.
Les pas des deux femmes résonnaient dans le silence pesant du village alors qu’elles se séparaient pour inspecter les abords des maisons. Lenaniël s'approcha d'une maison à moitié effondrée, ses murs décolorés par le temps et les ravages.
À l'intérieur, le décor était un mélange de désordre et d'abandon. Des chaises renversées, des tables brisées, et des jouets d’enfants, couverts de poussière, racontaient l'histoire d'un endroit qui avait été brutalement interrompu. Elle s’avança, sa main effleurant le mobilier, cherchant une trace de vie.
Soudain, un mouvement attira son attention. Un frisson parcourut son échine. À l'angle de la pièce, derrière une pile de débris, se tenait un jeune garçon, les yeux ronds de peur.
Le garçon, tremblant, relâcha enfin sa respiration. Son visage était sale, et ses vêtements déchirés, mais il n’avait pas été touché. « Ils sont venus… Les créatures… Ils ont pris… tout le monde… » sa voix était à peine plus qu'un souffle.
« Il y avait une lumière, une grande lumière qui brillait dans la forêt… et ils sont partis vers elle, » expliqua le garçon, ses yeux fixés sur Lenaniël avec une intensité désespérée. « Je suis resté caché. »
« Il doit y avoir plus de survivants, » déclara Maelis, son regard s’éclairant. « Si la lumière les a attirés, c’est probablement le même endroit où le portail était ouvert. Nous devons agir rapidement avant qu'il ne soit trop tard. »
Les Choix de Lenaniël : 1 - Conduire les enfants en sécurité à un endroit sûr – Établir un camp temporaire à l’extérieur du village pour protéger les enfants et les adultes en fuite, avant de partir à la recherche des disparus.
2 - Suivre la piste de la lumière dans la forêt – Laisser Maelis avec les enfants afin qu'ils soient en sécurité, pendant que Lenaniël suit la piste de la lumière afin de trouver d'autres survivants.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
La désolation demeure présente sur les demeures du village et Lena secoue la tête suite à la remarque de sa compagne.
- Tâchons de voir s’il y a d’autres personnes que la vieille femme.
L’hypothèse de ne trouver personne reste présente mais elles n’en seront sûres qu’une fois le village complètement exploré. Les deux druides se séparent et Lena pénètre dans une maison. Son regard parcourt les lieux désertés jusqu’à ce qu’un mouvement mette ses sens en alerte. Elle finit par se détendre en constatant la présence d’un enfant.
- N’aie pas peur, dit-elle avec un geste rassurant. Je suis là pour t’aider. Raconte-moi ce qu’il s’est passé.
La jeune femme l’écoute évoquer ces créatures et cette intrigante lumière. D’un signe elle l’invite à la suivre pour rejoindre Maelis.
- Je te laisse regrouper les enfants s’il y en a d’autres Maelis, je vais aller voir cette piste pour trouver d’autres survivants.
Maelis resta en arrière pour veiller sur les enfants, une expression déterminée mais inquiète sur le visage. Le garçon et la petite fille observaient avec des yeux brillants d’espoir mêlé de peur, s’accrochant aux mots de Maelis comme à une promesse de sécurité.
Lenaniël s'enfonça dans la forêt qui bordait Sombrevallon, suivant les faibles traces laissées dans la terre et les feuillages par les villageois disparus. Un calme étrange enveloppait les bois, alourdissant l’atmosphère de mystère et d'appréhension. Les oiseaux semblaient s'être tus, et seuls le craquement des brindilles sous ses pieds et le murmure lointain du vent troublaient ce silence oppressant.
Au bout de quelques minutes, une lumière mystérieuse apparut entre les arbres, vacillant comme une flamme dansante. Cette lumière ressemblait à celle qu’avait décrite le garçon, une lueur blanche aux reflets dorés, éthérée et difficile à suivre, comme si elle se mouvait d’elle-même dans l’obscurité.
Au fur et à mesure qu’elle progressait, les arbres s’écartaient subtilement, laissant place à un petit clairière où flottait la lumière mystérieuse, suspendue comme une luciole géante. Autour de l’éclat dansaient des silhouettes indistinctes, floues et vacillantes, comme des ombres issues de rêves. Les ombres semblaient être en harmonie avec cette lumière, tournoyant en un ballet silencieux.
Lenaniël s’approcha encore, et c’est alors qu’elle perçut un murmure, doux mais persistant, un langage qu’elle ne reconnaissait pas mais qui semblait l’inviter à s’avancer.
En observant attentivement, Lenaniël distingua au sol des empreintes humaines, récentes, ainsi que de fines traces de pas d’enfants, confirmant que plusieurs villageois étaient passés par là, attirés par cette lueur étrange. Cependant, les traces semblaient s’arrêter brusquement, comme si les gens avaient disparu sur place.
Elle ressentit un frisson parcourir sa peau, sa perception aiguë captant une énergie qui semblait provenir d’une autre dimension, un écho du portail scellé plus tôt, mais déformé, à peine perceptible. Peut-être s'agissait-il de l’essence résiduelle d’un sortilège ou d'une ancienne magie enracinée dans le sol de la forêt.
Choix : 1 - S’approcher davantage de la lumière pour l’observer – Essayer de découvrir si cette lumière est un phénomène naturel ou si elle cache une force magique qui pourrait être utilisée pour retrouver les villageois disparus.
2 - Tracer les traces laissées autour de la clairière – Examiner minutieusement les empreintes et les signes au sol pour tenter de suivre une nouvelle piste qui pourrait la mener aux disparus. (Test intelligence ou magie)
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Lenaniël s’avance dans la forêt à la recherche de cette étrange lumière. L’atmosphère se révèle singulière, comme si une présence marque les lieux, imposant le silence aux animaux et à l’ensemble de la nature environnante. Cela trouble la druide qui voit en ces signes de sombres perspectives. Une lueur blanche finit par apparaitre, semblable à la description faite par l’enfant. Une clairière finit par s’ouvrir devant la jeune femme, au centre de laquelle flotte cette lumière entourée d’ombres indistinctes. Par curiosité, Lena s’approche et commence à entendre des murmures, captivants. Elle remarque alors des traces de pas qui s’arrêtent brusquement, la faisant froncer les sourcils.
De nombreuses questions traversent son esprit mais elle reporte son attention sur la lumière, intriguée. Elle fait quelques pas en sa direction pour mieux l’observer alors qu’elle a l’étrange sensation de retrouver des traces du portail précédemment fermé. Peut-être obtiendra-t-elle des informations sur cette manifestation voire sur ce qu'il est advenu des villageois.
Lenaniël perçut une douce chaleur irradier d’elle, surprenante dans ce paysage où tout semblait figé par une froideur obscure.
En observant la lueur de près, elle remarqua que celle-ci n’était pas une simple source de lumière. Des symboles tournaient en son centre, des runes anciennes qu’elle ne parvenait pas à déchiffrer, mais qui semblaient émettre un message ou un appel. Ce ballet de signes magiques paraissait vouloir lui révéler quelque chose… ou peut-être la tester.
À cet instant, un souffle léger parcourut la clairière, comme si la forêt elle-même retenait son souffle en attendant sa prochaine action. Puis, un murmure s’éleva, fragile mais captivant, comme un chant lointain dans une langue disparue. La voix s'adressait à elle de manière subtile, comme un appel destiné à éveiller une mémoire enfouie. Ce n’était pas une voix humaine, mais plutôt une émanation de l’énergie de la forêt, peut-être même un écho des événements passés.
La lumière changea alors de forme, se transformant en une vague lueur qui se dispersa au sol, révélant une image fugitive. Elle entrevit des silhouettes : des femmes et des hommes, des enfants tenant la main de leurs parents, tous tournés vers la lumière avec espoir. La vision s’altéra alors, et elle aperçut un homme, vêtu d’une cape sombre ornée de symboles, au visage dissimulé. Ses mains étaient levées, invoquant apparemment cette lumière, comme s’il contrôlait une partie de cette énergie surnaturelle.
Puis, brusquement, l'image s’éteignit, et la lumière reprit sa forme initiale.
La lueur était probablement un vestige d'une magie qui avait attiré les villageois ici, comme des phalènes vers une flamme. Et cet homme, qui était-il ? Était-il le responsable de l’ouverture du portail ou simplement une ombre du passé, un avertissement ?
L’étrange aura se dissipa progressivement, et le silence de la clairière se fit plus pesant. Elle pouvait sentir que cette lumière n'était plus aussi intense, comme si elle s’affaiblissait après lui avoir transmis son message.
Alors que la vision s’évanouissait dans un dernier éclat de lumière, Lenaniël sentit une atmosphère lourde retomber sur la clairière.
Autour d’elle, la forêt semblait s’être métamorphosée dans un instant terrifiant : les arbres, autrefois vivants et robustes, étaient désormais tordus et pourrissants, leurs troncs noircis et leurs feuilles recroquevillées comme si elles avaient été brûlées de l’intérieur. La mousse douce et verte qui couvrait le sol avait pris une teinte grisâtre et malsaine, exsudant une odeur âcre, celle de la décomposition et de la pourriture.
Un ruisseau qui serpentait autrefois à travers les arbres n’était plus qu’un filet de liquide noirâtre, stagnant et nauséabond. Des insectes aux teintes ternes et aux ailes déformées pullulaient dans l’eau empoisonnée, trahissant la corruption qui s’était insidieusement installée dans ce lieu.
L’air lui-même semblait imprégné d’une lourdeur inhabituelle, rendant chaque respiration difficile, comme si la forêt avait été asphyxiée par une force invisible et destructrice. Ses sens de druidesse, naturellement en harmonie avec les énergies de la nature, se crispaient devant cette perversion de la vie.
En s'avançant prudemment, Lenaniël remarqua que la corruption semblait s’étendre à partir de la clairière où la lumière était apparue, comme si cette magie ancienne avait éveillé quelque chose de sombre, un pouvoir maléfique qui cherchait à asservir et dévorer la forêt. Elle repéra des racines noueuses surgissant du sol, comme si elles tentaient d’échapper à cette infection qui les dévorait lentement.
Une faible lueur verte, presque imperceptible, émanait encore de certaines plantes autour d’elle, comme un ultime cri de résistance de la forêt contre cette corruption rampante. Ces faibles scintillements rappelaient à Lenaniël les dernières braises d’un feu mourant, un appel désespéré de la nature qu’elle ne pouvait ignorer.
Lenaniël comprit que cette corruption n’était pas simplement une conséquence du portail, mais peut-être une force libérée par son ouverture, une force ancienne et affamée qui se répandait comme un poison dans les veines de la forêt. Elle ressentait, au fond d’elle-même, l’appel silencieux de Terran, le dieu de la Nature qu’elle vénérait. Une énergie chaude et réconfortante l’envahit brièvement, comme une promesse de soutien, mais aussi comme un appel à l’action.
La forêt, en souffrance, demandait son aide.
Les Choix de Lenaniël :
1 - Chercher les origines de cette corruption – Suivre les traces visibles de pourriture pour tenter de trouver la source de cette infection, espérant découvrir un moyen de la stopper à sa racine. (test intelligence)
2 - Retourner au village pour prévenir Maelis et les autres survivants – Informer Maelis de cette découverte inquiétante et envisager de rallier le cercle druidique pour obtenir de l’aide afin de contrer cette menace croissante.
3 - Chercher aux alentours, les traces humaines ont disparus, mais Lenaniël pourrait bien trouver des indices autres que la pourritures.
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Etonnamment, cette lumière irradie une chaleur détonante avec la température environnante. Des runes flottent au sein de la clarté qui finit par se muer en une scène passée. Qui est cet homme ? L’image s’efface laissant plus de questions que de réponses, mais apportant de nouveaux indices. La lumière finit par disparaitre, laissant un sinistre paysage derrière elle. Une moue dubitative s’affiche sur le visage de Lenaniël tandis qu’elle crispe ses lèvres devant la corruption qui s’étend sous ses yeux. Elle repère les racines ainsi que les derniers vestiges de la nature. Sentant la présence de Terran, Lena décide de chercher l’origine de ce mal pour y mettre un terme.
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Sam 2 Nov 2024 - 22:12
Lumara
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La quête de l'inconnu
Les signes de corruption semblaient converger en une sorte de sentier invisible, comme une traînée sombre et toxique qui marquait le sol et tordait les racines. En suivant cette piste, elle découvrit des indices supplémentaires : des plantes flétries s’étiraient dans des angles impossibles, tandis que des champignons noirs aux formes grotesques tapissaient les arbres morts, suintant un liquide visqueux d’un vert maladif.
Plus elle avançait, plus l’air devenait lourd et oppressant, chaque souffle emplissant ses poumons d’une sensation de malaise. Un silence glacial s'était imposé, effrayant même les oiseaux et les petites créatures de la forêt qui fuyaient cette zone comme un mal ancien.
Après quelques minutes de marche à travers cet environnement dénaturé, elle parvint à une clairière cachée sous un épais couvert de brume sombre. Là, au centre de cet espace oppressant, elle aperçut un autel en pierre brute, ancien mais recouvert de runes sombres qui luisaient faiblement, comme des braises de charbon mal éteintes. Les gravures semblaient émettre une faible énergie maléfique, encore active malgré le temps passé.
Des traces de sang séché maculaient la pierre, et autour de l’autel, des artefacts abandonnés témoignaient de rituels sombres menés ici autrefois. Il ne faisait plus aucun doute : cette clairière était le cœur de la corruption, la source même qui avait nourri et renforcé la puissance du portail. Peut-être même que l’ouverture de ce dernier avait réactivé cette magie noire dormante.
En observant plus attentivement, Lenaniël remarqua un symbole particulier gravé en profondeur, une figure complexe représentant un arbre renversé dont les racines semblaient se tordre comme des serpents, dévorant le sol. Ce symbole évoquait pour elle une magie profanatrice, une magie ancienne qui aurait pu être utilisée pour drainer l’essence même de la forêt et la corrompre.
La nature, habituellement protectrice et bienveillante, avait été pervertie et asservie par un pouvoir qui lui était étranger et hostile.
Au sol, à quelques pas de l’autel, un homme gisait, son corps affaibli et couvert de taches noires évoquant la même corruption qui ravageait la forêt.
Son souffle était court, saccadé, et une grimace de douleur déformait ses traits. Ses yeux, autrefois brillants, étaient maintenant ternis et marqués par l'angoisse, mais ils s’illuminèrent d’un éclat désespéré lorsqu’il aperçut Lenaniël. D’un geste maladroit, il essaya de se redresser, mais la douleur le figea sur place.
L’homme avait l’air d’un chercheur, vêtu de vêtements usés et couverts de taches de terre. À ses côtés, un tome éparpillé au sol laissait entrevoir des pages noircies par le temps et la souffrance. L'odeur de la corruption qui émanait de lui était insupportable, et il semblait sur le point de s’effondrer à tout moment.
L’homme, peinant à rassembler ses forces, réussit à articuler quelques mots : « Le portail… je l’ai ouvert… »
« Je pensais pouvoir… » Il toussa, une lueur de panique dans ses yeux. « Je voulais comprendre… la source de cette magie. Mais ça… ça m’a échappé. J’ai libéré quelque chose… quelque chose de terrible. »
Les Choix de Lenaniël Devant lui, Lenaniël se trouvait face à un dilemme moral. Cet homme était une victime de sa propre curiosité, mais sa présence posait également un risque potentiel. Elle devait maintenant prendre une décision :
1 - Tenter de le soigner – Utiliser ses compétences druidiques pour tenter de purifier son corps de la corruption, bien qu’elle sache que cela demanderait de l’énergie et qu’elle pourrait être exposée à ses souffrances. (test de magie)
2 - Interroger l’homme – Essayer de comprendre ce qui l’avait poussé à ouvrir le portail et s'il pouvait fournir des informations cruciales sur les créatures libérées et la manière de les combattre.
3 - Laisser l’homme et poursuivre ses recherches – Considérer qu’il serait trop dangereux d’intervenir et qu'il valait mieux se concentrer sur l’autel et la source de la corruption, tout en continuant à l’observer à distance.
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Elle suit les traces, avançant plus profondément dans la forêt. L’atmosphère se fait plus pesante et elle a l’impression de respirer un air vicié, pesant. Elle arrive sur une nouvelle clairière et son regard est immédiatement attiré par l’autel. Un autel dont émane encore des résidus magiques animant les runes anciennes. L’envie de rallier le village la saisit mais elle repousse cette idée. Elle doit poursuivre sa mission. Son attention se porte sur un symbole particulier, tel l’opposé de Terran. Rien de bien engageant, mais qui prend son sens avec la corruption environnante.
Un rescapé se fait entendre et elle s’avance vers lui tout en le détaillant. Victime de ce mal, il semble à bout de force. Son visage se durcit lorsqu’il révèle être à l’origine de tout cela. Il a voulu frayer avec des énergies dont il n’a pas su maîtriser l’impact.
- Dites-m’en plus, sur ce portail, ces créatures, tout… et je pourrai essayer de vous soigner.
Le visage de l’homme s’illumine d’une lueur d’espoir à la proposition de Lenaniël. Il semble rassembler ses forces, bien qu’il lutte encore contre la douleur qui le ronge. Ses yeux, autrefois si vifs, montrent un mélange de crainte et de soulagement.
« Je… j’essaierai de vous dire tout ce que je sais. » Il prend une profonde inspiration, conscient qu’il n’a pas le luxe du temps. Ses mains tremblent légèrement alors qu'il se redresse, soutenu par la volonté de partager son savoir.
« Le portail… » commence-t-il, sa voix à peine audible, mais portant le poids d'une profonde inquiétude. « Il a été ouvert par un artefact ancien, un cristal que j’ai découvert dans les ruines de Sombrevallon. » Il s'interrompt un instant pour reprendre son souffle, son regard se perdant dans le vide. « Je pensais qu’il pourrait me révéler les secrets de l’ancienne magie, mais il était maudit. J’ai libéré des créatures qui étaient scellées depuis des siècles… »
Lenaniël ressent la gravité de ses paroles, chaque mot renforçant l’urgence de la situation.
« Des horreurs… de grands monstres aux yeux lumineux, qui se nourrissent de la peur. » Il frissonne, se remémorant les atrocités. « Ils viennent de l’obscurité, leurs cris résonnent dans les bois, et chaque jour, ils deviennent plus puissants. Je suis venu ici pour essayer de comprendre comment les renvoyer, mais je ne savais pas… » Sa voix se brise sous le poids de sa culpabilité.
« J'ai trouvé des passages dans l’ancien tome que j’ai, mais… » Il regarde autour de lui, l’angoisse peignant son visage. « Je ne peux pas… je ne peux pas le faire tout seul. L’énergie de ce portail est trop forte. La corruption a déjà commencé à me changer. Je crains de devenir l’un d’eux. »
Une mélancolie pesante s’installe autour d’eux, le sentiment de l’urgence grandissant. Lenaniël sait qu'elle doit choisir la prochaine étape de leur interaction.
Les Choix à Considérer
1 - Tenter de le soigner immédiatement – Utiliser ses pouvoirs druidiques pour essayer de purifier la corruption sur lui, le temps compte, l'homme montre des signes de faiblesses.
2 - Interroger davantage l’homme avant de le soigner – Poser plus de questions sur le portail, les créatures, et comment il a ouvert cette porte vers les ténèbres.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
Ces mots apportent une lueur d’espoir au mourant, un homme guidé par la curiosité et l’envie d’apprendre et qui s’est confronté à des forces qui l’ont dépassé. La druide l’écoute attentivement, retenant les informations transmises d’une voix fébrile. Cristal maudit, portail, créatures, magie ancienne, tout est lié. Son regard se porte sur le livre qui semble détenir la solution et elle réfléchit quelques instants sur la décision à prendre. Elle souhaite interroger plus avant cet homme, mais il doit survivre pour pouvoir lui répondre.
- Je vais essayer de vous soigner pour terminer ce que vous aviez entrepris et renvoyer toutes ces horreurs dans leur monde. Son regard se fait plus incisif. Et puis vous pourrez me donner tous les détails sur ces rituels. Promettez-moi de ne plus toucher à ce type de magie, c’est bien trop risqué.
Sans préparation, sans soutien… Pourtant une part de Lena se demande ce que cache cette ancienne magie, quels sont ces monstres qui peuvent s’attaquer à Aéloria, comment s’en prémunir… Peut-être trouvera-t-elle des réponses dans certaines bibliothèques, mais pour l’instant, elle doit en finir avec Sombrevallon.
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