Niveau des tests : 9 Aurélion n'étant pas incarné par un joueur, il sera un PNJ pour cette mission. +1 aux tests de charisme et d'intelligence avec la présence d'Aurélion.
Le vent glacial fouette le visage d'Edric tandis qu’il chevauche aux côtés de son maître, Aurelion de Valorès, seigneur et diplomate au service de la couronne de Lysandria. Le sentier sinueux et pierreux qui descend vers la vallée ne laisse entrevoir que brume et forêts sombres, où l’ombre des portails plane comme une menace silencieuse. Un ciel lourd et gris étouffe la lumière, ajoutant un poids invisible sur les épaules des deux voyageurs et de leur escorte restreinte. Le temps est sombre, tout comme l’état des relations avec Emeria…
Aurelion lève les yeux vers Edric, son regard chargé d'inquiétude. Il murmure d'une voix grave :
« La mission qui nous attend, Edric, n’est pas sans péril. Emeria a besoin de notre aide, mais leurs cœurs sont méfiants, et l’influence des portails enflamme les tensions. Mon rôle sera de calmer les esprits… mais si la diplomatie échoue, ton épée devra faire parler le respect. »
Il marque une pause, le visage grave.
« On dit que des créatures franchissent déjà les portails en Emeria. Des terres brûlées, des villages vidés de leurs âmes… On nous a promis une audience avec le comte Armand de Valnord, mais il est dit que lui-même doute de l’allégeance de ses propres seigneurs. La peur divise leurs rangs. »
Voici les premières options pour Edric : 1 - Interroger Aurelion : Edric peut approfondir sa compréhension de la mission. Peut-être Aurelion connaît-il des détails sur la situation politique d’Emeria ou a-t-il des informations sur les créatures qui ont franchi les portails.
2 - Surveiller les alentours : La route n'est pas sans danger. Edric pourrait prêter attention aux signes de dangers potentiels, cherchant les embuscades possibles ou des signes de perturbations magiques associées aux portails.
3 - Se rappeler de ses vœux et de sa loyauté envers Valorès : Edric peut repenser à son engagement envers la maison Valorès, renforcer sa résolution pour la mission et se préparer mentalement à son rôle de protecteur.
Sous l'éclat bienveillant de Lumara, la lumière guide nos pas, la vie s'épanouit, et la vérité se révèle dans chaque rayon de son éclat éternel "Là où la lumière caresse la terre, Lumara veille en silence."
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L'éveil
« La mission qui nous attend, Edric, n’est pas sans péril. Emeria a besoin de notre aide, mais leurs cœurs sont méfiants, et l’influence des portails enflamme les tensions. Mon rôle sera de calmer les esprits… mais si la diplomatie échoue, ton épée devra faire parler le respect. »
Edric observa Aurélion sans rien dire. Son seigneur reprit alors la parole :
« On dit que des créatures franchissent déjà les portails en Emeria. Des terres brûlées, des villages vidés de leurs âmes… On nous a promis une audience avec le comte Armand de Valnord, mais il est dit que lui-même doute de l’allégeance de ses propres seigneurs. La peur divise leurs rangs. »
Il le toisa du regard un instant, pensant à ces semaines sur les routes pour aller voir un noble d'Emeria, cette semaine loin de son foyer, loin de son amour. Accoudé sur son cheval, il détailla Aurélion, son maître, son employeur.
"Sire, pourquoi votre seigneur vous a mandaté pour cette mission ? N'était-il pas plus opportun d'envoyer un simple messager ?"
Arquant un sourcil, et restant aux aguets sur sa monture, le chevalier suivait son seigneur, sans broncher. Tel était son devoir, mais son devoir ne l'empêchait pas de se poser des questions.
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Aurelion ralentit sa monture et tourne son regard vers Edric, semblant peser ses mots avant de répondre, comme s'il choisissait avec soin ce qu'il allait dire. Le vent froid fait frissonner les chevaux, et les bruits de la forêt s'estompent autour d'eux, rendant l'instant presque solennel.
« Un messager, certes, aurait pu porter les lettres, mais Edric, la situation est bien plus complexe qu’une simple communication de courtoisie. » Il s’arrête, un instant, avant de continuer, ses yeux fixés sur l’horizon brumeux. « Le comte Armand de Valnord, est un homme de grande sagesse, mais en ce moment, son territoire est au bord du gouffre. Les portails, ces fissures dans le tissu même du monde, ne sont pas simplement une menace physique, mais un poison qui se propage à travers leurs peuples. »
Aurelion secoue légèrement la tête, son expression marquée par la gravité de ses paroles.
« Il ne s’agit pas uniquement d’une aide militaire, mais d’un pacte de solidarité, Edric. Nous sommes envoyés pour rappeler à Armand que nos royaumes sont liés par un ancien traité, un pacte de protection contre les forces extérieures. Mais plus que cela, il faut voir au-delà des mots : il y a une guerre invisible qui fait rage parmi les nobles d’Emeria. Certains d’entre eux se laissent ronger par la peur et le doute. Ils ne croient pas à la possibilité d’un véritable affrontement avec les portails. D’autres, plus ambitieux, veulent profiter du chaos pour étendre leur influence. »
Il laisse échapper un soupir, presque imperceptible, avant de reprendre.
« Si j’étais simplement un messager, mes paroles ne porteraient pas. Mais un noble de la maison Valorès, en particulier moi-même, chargé de la diplomatie et du maintien des anciennes alliances, est un signal en soi. Ce n’est pas seulement une question de mots, mais de présence. Le roi m’a envoyé en tant que garant de notre soutien, avec toi, mon fidèle chevalier, à mes côtés pour assurer la sécurité. Nous devons non seulement convaincre Armand de nous faire confiance, mais aussi de persuader ses vassaux de l’importance de ce qui est en jeu. »
Il se tourne alors vers Edric, ses yeux cherchant à sonder la force de son chevalier.
« Savoir que nous avons la force derrière nous — que le royaume de Lyssandria est prêt à défendre Emeria — peut faire toute la différence dans ces discussions. Mais le véritable test, mon ami, sera de savoir si Armand est prêt à se tourner vers nous en temps de crise, ou s’il succombera à la tentation de la peur et de la division. »
Que fait Edric ?
1 - Exprimer son soutien sans faille à Aurelion : Edric pourrait affirmer sa loyauté, prêt à défendre son maître et la mission coûte que coûte.
2 - S’interroger davantage sur les relations avec les nobles d’Emeria : Peut-être qu’Edric voudrait en savoir plus sur ces divisions internes à la cour d’Emeria et sur les raisons possibles de la méfiance des vassaux.
3 - Demander plus de détails sur les portails : Edric pourrait vouloir comprendre l'étendue de la menace des portails, et pourquoi celle-ci semble ronger non seulement les terres, mais aussi les esprits.
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L'éveil
Edric écouta religieusement Aurelion, tentant de deviner chaque intention derrière chaque mot. Le chevalier connait son seigneur, il sait que le chef de la maison Valorès a forcément des intentions derrière cette mission ou des intérêts, qu'il en gagnera quelque chose.
Alors que leurs montures s'avancent sur le chemin sinueux, le chevalier reste quelques minutes dans le silence, observant la nature, guettant la menace et réfléchissant aux intrigues qui l'attendent en Emeria... Edric a toujours fuit les cours. Bien qu'il fasse partie de celle de la maison Valorès, ses intrigues, ses trahisons, ses complots, il a toujours essayé d'en rester loin, d'en échapper. Mais parfois, trop souvent selon lui, la réalité le rappelait, comme lorsque le frère d'Aurélion a été bannis pour une histoire loin d'être banale... Mais tout ceci est une autre histoire.
Perdu dans ses pensées, le chevalier trentenaire revient à sa mission en observant Aurélion. "Sire, je suis avec vous, comme toujours", dit-il d'un ton solennel, comme pour marquer son approbation mais aussi la fin de ses questions.
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Aurelion incline légèrement la tête, touché par la loyauté d'Edric. Dans ses yeux, une étincelle de reconnaissance brille un bref instant, et il lui adresse un sourire empreint de confiance.
« Je le sais, Edric, et cela me rassure. Votre fidélité est une lumière dans l'obscurité qui nous entoure. »
Le silence retombe alors qu’ils reprennent leur chemin à travers la forêt dense. Les arbres semblent s'épaissir, leur enchevêtrement formant une voûte sombre qui filtre à peine la lumière grise de la matinée. L'atmosphère devient plus pesante, le calme seulement perturbé par le bruit feutré des sabots sur le sol terreux et les craquements des branches sèches sous leurs pieds.
Après une heure de marche silencieuse, un léger brouillard commence à se lever autour d’eux. Soudain, un bruit de galop rapide se fait entendre au loin, derrière eux. Edric et Aurelion échangent un regard, immédiatement aux aguets. Une silhouette apparaît, s’approchant dans un nuage de poussière, et ils distinguent bientôt le pourpoint écarlate des messagers royaux de Lyssandria.
L’homme ralentit sa monture en arrivant à leur niveau, son visage tiré et marqué par l’urgence. Il s’incline respectueusement devant Aurelion, puis tend une missive scellée du sceau royal.
« Seigneur Aurelion, Sir Edric, des nouvelles urgentes de Lysandria, » souffle-t-il d'une voix haletante.
Aurelion brise le sceau sans attendre, ses yeux parcourant rapidement le parchemin. Son expression se durcit alors qu’il lit, et lorsqu’il termine, il plie la lettre et la range sous sa cuirasse, le regard grave.
« Nous devons accélérer notre voyage, Edric, » dit-il d’un ton plus sombre. « Les rapports de nouvelles brèches se multiplient aux frontières du royaume, et il semble que certains vassaux d’Emeria voient là une opportunité pour revendiquer des territoires… Nous ne sommes pas seulement ici pour convaincre Armand de nous accepter comme alliés, mais pour lui faire comprendre qu’une défaite ici pourrait condamner toutes nos terres. »
Il se tourne vers le messager et lui adresse un signe de tête.
« Partez en avant. Annoncez notre arrivée imminente et assurez-vous que le comte Armand nous accorde audience dès notre arrivée. »
Le messager repart au galop, et Aurelion regarde Edric avec une détermination renouvelée.
« La diplomatie se fait plus périlleuse que jamais, mais je sais que, quoi qu'il advienne, vous serez prêt à défendre cette mission. »
Avec un signe entendu, les deux hommes accélèrent l’allure. Ils savent désormais que cette mission ne sera pas simplement une affaire de mots échangés dans une salle d’audience, mais une véritable lutte pour assurer la survie de leurs terres.
Que fait Edric ?
1 - Suggérer de prendre un chemin moins fréquenté : Edric pourrait proposer un itinéraire plus sûr mais plus long, pour éviter d'éventuelles embuscades ou de croiser des ennemis potentiels.
2 - Rester aux côtés d’Aurelion et renforcer sa vigilance : Le chevalier pourrait opter pour une attitude de protection rapprochée, prêt à dégainer au moindre signe de danger.
3 - Poser des questions supplémentaires sur les vassaux récalcitrants d’Emeria : Peut-être Edric souhaite-t-il en savoir plus sur ces nobles potentiellement hostiles.
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L'éveil
Au départ du messager, le chevalier Lysandrien fait cabrer son cheval qui piétine quelques instants. La situation se tend avec cette mauvaise nouvelle. Il détaille alors Aurélion, sentant que la mission changeait de tournure.
Tournant des talons, Aurélion repart au galop de plus bel, Edric, pose alors sa paume opposée sur la crosse de son épée, s'attendant à des embuscades et suit la trainée de poussière laissée par le seigneur Valorès.
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Edric, avec son sens du devoir et sa loyauté sans faille, reste aux côtés d'Aurelion, son regard scrutant constamment les alentours, prêt à intervenir en cas de danger. L'atmosphère qui les entoure, déjà lourde de tensions, semble se faire de plus en plus oppressante à mesure qu'ils avancent, comme si la forêt elle-même retenait son souffle. Chaque craquement de branche, chaque mouvement dans les buissons attire son attention.
Les sabots des chevaux résonnent doucement sur le sol, mais Edric sait que dans des moments comme celui-ci, le moindre bruit suspect pourrait être un présage. À chaque détour de la route, il se tient prêt, son épée toujours à portée de main, observant les ombres des arbres qui semblent se tordre sous le ciel brumeux.
Aurelion, conscient de la vigilance de son chevalier, ne le quitte pas des yeux mais ne dit rien, respectant ce silence lourd de signification. Le vent se lève doucement, chassant le brouillard, mais une sensation d'inquiétude persiste.
Soudain, à une centaine de mètres devant eux, un cri perça le silence de la forêt. Un cri humain, haut et déchirant, suivi du bruit de sabots battant précipitamment le sol. Aurelion et Edric s’arrêtent instantanément, échangeant un regard rapide. Le cri résonne à nouveau, plus proche cette fois, et un groupe de cavaliers émerge soudainement du brouillard.
Ils sont cinq, tous vêtus de manteaux sombres et portant des armoiries inconnues. Leur allure est pressée, presque désespérée, comme s’ils fuyaient quelque chose. Leurs chevaux sont couverts de sueur et de boue, et leurs visages, bien que partiellement dissimulés sous des capuchons, montrent des signes évidents de panique.
Le chef du groupe, un homme plus âgé avec une barbe hirsute, lève la main pour signaler qu’ils ne sont pas hostiles. Il crie d'une voix haletante :
« À vous ! Vous devez nous aider ! Des créatures… des créatures viennent de la brèche ! Elles nous poursuivent ! Nous avons besoin d’abri, de protection ! »
Ses yeux, fous d’angoisse, scrutent la forêt autour de lui. Le groupe semble être dans un état de confusion totale, comme si la peur leur avait fait perdre tout sens de l'orientation.
Aurelion regarde Edric, ses sourcils froncés. Cette rencontre imprévu pourrait bien être un piège, mais la détresse des hommes devant eux semble sincère.
Que fait Edric ?
1 - Accueillir les cavaliers et leur offrir un abri temporaire : Edric pourrait juger qu’ils doivent les aider immédiatement, tout en restant sur leurs gardes, et proposer de les escorter un peu plus loin pour éviter tout danger supplémentaire.
2 - Douter de leur histoire et se préparer à l’affrontement : Edric pourrait se méfier des étrangers et se préparer à les interroger plus sévèrement, tout en restant prêt à dégainer son épée en cas de mauvaise surprise. (test d'intelligence)
3 - Proposer de les escorter à une distance sûre, sans leur offrir un abri immédiat : Edric pourrait décider de rester prudent et de ne pas les faire entrer dans leur groupe, mais plutôt les escorter jusqu'à une position où il pourrait les surveiller tout en avançant vers Emeria.
4 - Demander plus de détails sur les créatures et la brèche : Edric pourrait vouloir plus d’informations avant de prendre une décision, cherchant à comprendre ce qui les poursuit réellement et la situation exacte. (test de charisme)
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